Actualités

Infos Paris.

D’aujourd’hui à vendredi, la Wine Week fait de Paris la capitale du vin, avec plusieurs rendez-vous de découverte dans 5 lieux de la ville.

« Pour ceux qui connaissent les salons et les dégustations traditionnelles, ce n’est pas ça », annoncent d’emblée les organisateurs de la Wine Week.

  • •Le rendez-vous s’adresse à « tous ceux qui ne connaissent rien au vin, qui l’aiment, ou qui sont simplement oeno-curieux », précisent-ils.
  • Goûter plusieurs vins, apprendre l’histoire de leur production auprès de professionnels éclairés, poser toutes les questions à des oenologues avisés, le tout dans des lieux variés et qui tranchent avec le cadre habituel des dégustations, voilà le pari de l’événement.

  • •Le Bar à Bulles (18e) accueille ce soir, dès 18h, la soirée d’ouverture de l’événement. Les organisateurs de la Wine Week présenteront une sélection de vins, leurs origines et leurs qualités, devant un DJ set. Billetterie ici, 7,84 €.
  • •Au cœur de Bercy Village, le Chai 33 (12e) propose de découvrir des cocktails et sangria créés à base de vins spécialement pour l’événement, dès 17h, de mercredi à vendredi.
  • •Jeudi, direction la bijouterie Viveka Bergström (10e) pour une dégustation dans un cadre atypique, dès 17h.
  • •Enfin, de mercredi à vendredi, l’hôtel Nikko (15e) accueille trois « cocktails dînatoires » gastronomiques, dans un univers nippon, avec des plats composés pour l’occasion. Tarifs de 66 à 150 € la soirée, billetterie ici.

L’Hôtel-Dieu, plus vieil hôpital de Paris installé sur l’île de la Cité (4e), va prochainement être réaménagé. Une présentation du projet est proposée ce soir.

  • •L’AP-HP, propriétaire de l’établissement, a lancé un projet de restructuration de l’Hôtel-Dieu.
  • •Tout en préservant une activité hospitalière, elle doit développer de nouvelles activités sur le site.
  • •Le « Nouvel Hôtel-Dieu » est présenté au public ce soir, dès 20h, dans ses murs du 1 place du Parvis Notre-Dame.
  • •Une consultation du public est aussi ouverte, depuis le 2 juin et jusqu’au 4 juillet. Toutes les informations ici.

  • L’Hôtel-Dieu conservera un « volet hospitalo-universitaire » sur près de la moitié de l’ensemble, soit 26 000 m², au nord-est du bâtiment, le long du Quai de la Corse.
  • •Porté par la société Novaxia, le projet Agora doit couvrir 40 % de la surface. Il se compose pour partie de bureaux, commerces et logements, mais doit surtout héberger un « pôle innovation et recherche en santé », un incubateurqui accueillera une cinquantaine d’entreprises dans le domaine de la santé.
  • •Enfin, un musée dédié à la cathédrale Notre-Dame, porté par le Centre des monuments nationaux, devrait investir 6 000 m² côté rue de la Cité.

  • Édifié vers 650 sur un projet de l’évêque parisien saint Landry, l’Hôtel-Dieu porte près d’un millénaire et demi d’histoire de la capitale.
  • •Le lieu accueille d’abord les pèlerins et les plus pauvres, prodiguant aussi des premiers soins. Les médecins ne commencent à y exercer qu’à la fin du XVIIe, préférant auparavant les exercices à domicile, chez les patients les plus aisés.
  • •Après un agrandissement au XVIIe et une extension jusqu’à la rive gauche, l’établissement connaît une première grande transformation entre 1867 et 1878.

Eau de Paris propose aujourd’hui d’en apprendre plus sur les PFAS, ces fameux « polluants éternels » présents dans tout l’environnement. Une réunion permet de mieux les comprendre, pour mieux les appréhender.

  • •Les substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées, plus connues sous l’acronyme PFAS ou l’appellation « polluants éternels » sont présentes dans les sols, dans l’air, dans l’eau et même dans nos corps, et sont particulièrement persistantes.
  • •La toxicité de certains de ces polluants est avérée. Certaines substances peuvent être cancérogènes, d’autres des perturbateurs endocriniens.
  • Eau de Paris, entreprise publique qui gère l’acheminement de l’eau aux Parisiens, surveille attentivement les taux de ces PFAS dans l’eau potable.
  • •À la demande de la mairie, l’institution a déposé plainte contre X fin mars 2025auprès du Tribunal judiciaire de Paris. L’objectif est « d’établir la responsabilité des producteurs de PFAS et demander l’application du principe de pollueur-payeur ».
  • •Selon l’organisme, l’eau potable distribuée dans la capitale « est parfaitement conforme aux normes sanitaires, y compris sur la somme des 20 PFAS qui vont prochainement être intégrés au contrôle sanitaire de l’ARS Île-de-France ».
  • •Les analyses effectuées en 2024 montrent que « le total des valeurs est en effet inférieur au seuil réglementaire de 0,1 µg/L ».

  • •Une réunion est organisée autour de ce sujet à l’Académie du Climat (4e) ce soir, de 18h à 20h30. Réservation conseillée ici.
  • •Le directeur général d’Eau de Paris, Benjamin Gestin, fera une présentation de l’action de l’institution et de la qualité de l’eau parisienne. Il répondra aussi aux questions du public.
  • •Des professeurs de l’Académie des Sciences présenteront ensuite les polluants éternels, leur composition et leur impact.
Histoire

Charmant quartier historique du 13e arrondissement de la capitale, la Butte-aux-Cailles, près de la place d’Italie, ne tient pas son nom du petit oiseau migrateur. Explications.

  • •La Butte-aux-Cailles se situe sur une petite colline, peu élevée en altitude, qui dominait autrefois la Bièvre, affluent de la Seine.
  • •Le lieu est à l’origine composé de bois, de prairies et de vignes. Des moulins à vent y sont installés.
  • •En 1543, le vigneron Pierre Caille, riche propriétaire parisien, achète des vignes sur le terrain.
  • •C’est à cette période que sa famille donne son nom à la Butte, qui lui appartient, alors que celle-ci n’est pas encore parisienne.

  • •En 1860, la Butte-aux-Cailles, alors située sur la commune de Gentilly, est rattachée à Paris, quelques mois après l’adoption de la loi du 16 juin 1859 sur l’extension des limites de Paris.
  • •Le quartier est préservé des transformations urbaines, notamment grâce aux carrières sous-terraines qui empêchent la construction de grands bâtiments.
  • •Leur exploitation ainsi que les nombreuses activités industrielles rendent le quartier assez insalubre.

  • •Le 21 novembre 1783, le premier vol libre officiel en montgolfière achemine Jean-François Pilâtre de Rozier et le marquis d’Arlandes de la Muette (16e) à la Butte-aux-Cailles. L’atterrissage se fait sur l’actuelle place Paul-Verlaine, après un vol de 9 kilomètres.
  • •Le quartier est aujourd’hui un haut-lieu du street art dans la capitale.
  • •La piscine Art déco de la Butte-aux-Cailles est l’un des édifices emblématiques du secteur. Classée aux monuments historiques, elle était au départ alimentée en eau par un puits artésien, construit en 1893 et d’où l’eau sortait à 25°.

REVUE DE PRESSE

Le coût des Jeux de Paris sur l’argent public

La Cour des comptes a publié « une première estimation » du montant des dépenses publiques utilisées pour l’organisation des Jeux de Paris 2024. Elle évalue les dépenses à près de 6 milliards d’euros, un chiffre trois fois supérieur aux estimations du comité d’organisation, qui tourne autour de 2 milliards, explique France Info.

1 000 agents des services franciliens de l’État regroupés

Un millier d’agents employés dans les directions régionales à Paris vont emménager, lundi, dans un grand bâtiment réhabilité du 15e, baptisé Miolis et d’une surface de 20 000 m². Ce relogement répond à une logique de rationalisation et poursuit les objectifs de transition énergétique, explique Les Échos.

Une exposition dans une chapelle

La Chapelle Saint-Louis, de l’Hôpital de la Pitié-Salpêtrière (13e), accueille d’aujourd’hui au 21 septembre l’exposition Vulnérables, qui propose « un dialogue entre l’architecture historique de la chapelle et des oeuvres contemporaines », de Jean Dubuffet, Johan Creten ou Michel Nedjar.

  •  De 9h30 à 18h, sauf le samedi, de 11h à 18h.
  •  83 boulevard de l’Hôpital, 13e.
  •  Gratuit.

Réouverture festive pour le jardin du Chalet

Entièrement réaménagé, le jardin du Chalet (10e) rouvre ses portes ce soir avec des festivités. Le conseil de quartier Saint-Louis/Faubourg du Temple propose des animations pour petits et grands, avec du maquillage, un stand gourmand et un repas partagé.

  •  De 17h à 21h.
  •  18 rue du Chalet, 10e.
  •  Gratuit.

Laisser un commentaire