Emmanuel Macron sur FG : une déclaration forte pour la musique, l’innovation… et la French Touch !
À l’occasion de la Fête de la Musique et à la veille de la clôture de la première édition de la France Music Week, le président de la République Emmanuel Macrona accordé une interview exceptionnelle à Antoine Baduel sur Radio FG, la station référente des musiques électroniques. Une interview qui sera diffusé ce lundi 23 juin dans l’émission Happy Hour FG à 19H, dans lequel le chef de l’État est revenu sur sa vision de la création musicale, les grands enjeux du secteur… et a fait plusieurs annonces majeures.
La musique au cœur du modèle français
Dans cet entretien enregistré au Palais de l’Élysée, Emmanuel Macron a souligné son attachement à la vitalité du secteur musical, saluant le succès de cette première France Music Week, annoncée un an plus tôt sur FG. Il a rappelé les initiatives mises en place ces dernières années : la création du Centre national de la musique (CNM), la taxe streaming pour une meilleure redistribution des revenus, et la volonté affirmée de faire du CNM un équivalent du CNC pour la musique.
L’IA, l’export et la diversité : cap sur l’avenir
Le Président de la République a également pris position sur l’intelligence artificielle, qu’il considère comme une « révolution » à embrasser avec responsabilité :
« L’IA ne doit pas remplacer l’intelligence humaine. Elle ne doit pas banaliser la création. »
Il a appelé à un modèle artist centric, assurant la transparence des outils IA et la protection des droits d’auteur. Côté international, Emmanuel Macron a annoncé la création d’un fonds dédié à l’exportation de la musique française, pour accompagner les artistes vers les marchés émergents d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine.
Exclusif ! La French Touch bientôt au patrimoine mondial de l’Unesco ?
Moment fort de l’entretien : Emmanuel Macron s’est dit favorable au classement de la French Touch au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco, à l’image de la reconnaissance de la techno berlinoise par l’Allemagne.
« On va faire cela aussi ! […] Nous sommes les inventeurs de l’électro, on a cette French Touch, ces artistes donc oui ! »
Une déclaration qui consacre l’importance de ce courant musical né en France et qui rayonne à travers le monde.
Une scène électronique célébrée à l’Élysée
Enfin, fidèle à une tradition qu’il a instaurée depuis 2017, Emmanuel Macron a ouvert les portes du Palais de l’Élysée à la scène musicale française pour une soirée éclectique , mêlant musiques traditionnelles, antillaises et électroniques. Parmi les artistes présents pour la partie électro : The Avener et la DJ parisienne NFRTITI, aux côtés de Kassav et Band’a’Part pour un hommage vibrant à la richesse musicale des territoires.
6 cuisiniers s’affrontent aujourd’hui lors de la 7e édition du prestigieux Challenge culinaire du Président de la République Française, à l’École Ferrandi (6e). Romain Besseron, co-président des Cuisiniers de la République Française et chef de cuisine de l’hôtel de Matignon (7e), présente cette compétition.
- •Ce concours, organisé par l’association Les Cuisiniers de la République Française, a pour but de « mettre en avant notre travail, mais aussi de présenter le savoir-faire spécifique et l’excellence à la française que nous prônons », explique Romain Besseron.
- •3 des 6 professionnels en compétition travaillent à Paris : Guillaume Godard au Cercle National des Armées (8e), Valentin Moisand au restaurant Virtus (12e) et Josselin Peltier à l’hôtel de Matignon.
- •Ils seront jugés par un jury composé de 25 Meilleurs Ouvriers de France(MOF), et présidé par le chef 3 étoiles Arnaud Faye.
- •« Cette année, le plat principal sera une épaule d’agneau farcie terre et mer», présente le cuisinier.
- •Les participants devront, en plus, composer trois garnitures, un amuse-bouche, un dessert blanc mangé au cœur fruité, et réfléchir à l’accord met-vin. Et tout ça en 4h30.
- •« L’objectif est de laisser aux candidats une vraie liberté d’expression. Il va falloir de la technicité, de l’originalité, la capacité de mettre en avant des produits très différents, et bien sûr de l’audace », détaille Romain Besseron.
- •« Le 1er lot à gagner sera un chèque de 10.000 euros et une vaisselle de Sèvres », précise le chef de l’hôtel de Matignon.
- •« C’est surtout un concours de renom. De nombreux gagnants ont ensuite passé, parfois avec succès, le concours du MOF », précise-t-il.
- •La remise des prix aura lieu ce soir, au ministère des Affaires Étrangères et en présence du ministre.
Plantée sur le parvis de l’Hôtel de Ville, une nouvelle « forêt urbaine » ouvre dès aujourd’hui ses portes aux Parisiens en quête de verdure et de fraîcheur.
- •Le 5 juin dernier, cet espace végétalisé d’une surface de 2 500 m² est officiellement présenté par la maire de Paris Anne Hidalgo à l’occasion de la visite du chef d’État brésilien Lula.
- •Ce projet, qui ouvre aujourd’hui aux Parisiens, s’inscrit dans la stratégie de végétalisation de la capitale pour lutter contre le réchauffement climatique et les îlots de chaleur urbains, notamment grâce aux 1 800 m² de surface arborées.
- •Elle intervient après des travaux similaires sur la place de Catalogne (14e) ou au bois de Charonne (20e).
- •Les arbres, provenant de pépinières allemandes et néerlandaises, atteignent jusqu’à 10 mètres de hauteur pour les plus grands spécimens, tandis que les plus petits mesurent environ 6 mètres.
- •Les deux fontaines historiques du parvis sont conservées et intégrées au projet. L’une est entourée de verdure, tandis que l’autre est bouchée pour accueillir des plantations.
- •Afin d’assurer la pérennité de l’espace, les essences d’arbres sélectionnées sont adaptées aux contraintes du milieu urbain.
- •La canopée se compose notamment de féviers d’Amérique, d’érables, de micocouliers de Julian, mais aussi de chênes chevelus de Bourgogne et de charmes communs.
- •Ce mélange d’espèces régionales et exotiques assure une densité végétale dès la plantation et une diversité de feuillages et de teintes.
- •« Les arbres composent, de chaque côté du parvis, deux bosquets, un de forme carrée de 13 m de côté, et un plus long, de 13 m de large sur 22 m de long. Au milieu ne coulera pas une rivière, mais un chemin pour se promener et profiter de leur ombre », indique la Ville.
À compter de ce lundi, le passe Navigo Liberté + est utilisable sur tous les smartphones pour les usagers des transports en commun franciliens.
- •Le passe Navigo Liberté + est une offre qui permet aux voyageurs occasionnels de payer un tarif correspondant au nombre effectif de leurs trajets effectués.
- •Il propose de voyager dans toute la région avec des tarifs plus avantageux(1,99 € le trajet, et même 1,60 € pour les bus et tramways) que l’achat de tickets à l’unité (2,50 €).
- •Il propose aussi un plafond journalier de 12 €, et des correspondances sans surcoût.
- •Dès aujourd’hui, les usagers pourront simplement approcher leurs smartphones des bornes afin de valider leur passage.
- •La mise en place de cette mesure, attendue depuis plusieurs mois, avait été confirmée par la présidente de la Région Valérie Pécresse début juin.
- •Pour utiliser cette nouvelle fonctionnalité, il faut installer l’application Île-de-France Mobilités (IDFM). Dans l’onglet Achat, il suffit de cliquer sur Navigo Liberté + et de renseigner vos informations.
- •Cette possibilité concerne aussi bien les appareils Android que sous iOS.
- •Si le titre de transport est enregistré dans la partie portefeuille ou « wallet » de votre téléphone, celui-ci doit même fonctionner si le mobile est éteint.
- •Quelque 1,3 million de personnes sont abonnées à l’offre Liberté +.
- •D’après IDFM, 78 % des abonnés se déplacent moins de 3 fois par semaine.
- •89 % des voyageurs utilisant le passe empruntent le métro, 64 % le RER, et 47 % le bus.
Aujourd’hui jusqu’à dimanche, la 48e édition du Défense Jazz Festival réinvestit le parvis du quartier d’affaires pour une semaine de concerts gratuits. Son directeur artistique revient sur les origines et l’ADN de l’événement.
- •« Au milieu des années 70, il y avait la volonté de découvrir des groupes de jazz français, mais il n’existait ni concours ni dispositif de repérage pour accompagner et identifier les jeunes instrumentistes », explique David Ambibard, directeur artistique du festival depuis 2003.
- •Après s’être associé à un jeune cadre de La Défense ayant monté une agence événementielle, André Francis, voix du jazz sur Radio France, participe à l’impulsion du Concours national de jazz, né en 1977.
- •En 1992, l’événement évolue en festival ouvert à tous, qui « n’aura de cesse de révéler, découvrir et accompagner les artistes émergents du jazz », souligne David Ambibard.
- •Sous l’impulsion du directeur artistique, la programmation met l’accent sur l’hybridation des genres, entre tradition et avant-garde, avec 26 concerts gratuits.
- •« Le jazz est libre, ouvert, sans frontière et toujours créatif. Il a influencé le rap, la musique électronique et les musiques du monde », raconte celui qui s’emploie à montrer qu’il ne s’agit pas d’ « une musique du passé ».
- •« Pour preuve : un tiers du public est âgé de 18 à 27 ans », précise le programmateur.
- •Le célèbre Herbie Hancock, légende vivante du jazz, clôturera l’édition dimanche, pour sa 3e fois sur cette scène.
- •« Nous avons un plateau très féminin et varié. De l’afro jazz avec Angélique Kidjo, une ambassadrice engagée, ainsi que Sampa the Great. Un peu de soul avec Jalen Ngonda, mais aussi d’autres couleurs, de la Méditerranée à l’Orient en passant par l’Occident, avec Dhafer Youssef et Dafné Khritaras », détaille le directeur artistique.
- •Horaires et programme complet ici.
Voie réservée du périphérique : les verbalisations bien actives
La voie réservée aux covoiturages et à quelques véhicules autorisés sur le périphérique parisien, mise en place depuis début mai, n’est pas toujours respectée. Selon Le Parisien, plus de 4 400 verbalisations ont été effectuées sur les 3 premières semaines du dispositif.
Comment la Seine rafraîchit Paris
Les fortes chaleurs font leur retour dans la capitale en ce mois de juin. Pour rafraîchir la ville lors de ces périodes, un système de pompage de l’eau de la Seine permet de créer du froid dans plus de 800 bâtiments parisiens, comme le Louvre ou l’Assemblée nationale. Good Planet explique les spécificités de ce réseau.