À vos mégots, prêts, ramassez !
Top départ du Mégothon, une opération nationale de ramassage de mégots de cigarette à laquelle se joint Paris, avec plusieurs rendez-vous d’aujourd’hui au 27 mai.
- •L’initiative du Mégothon est lancée en 2021 par le youtubeur Inoxtag, avec une première édition à Paris.
- •Fort du succès de cette dernière, et grâce au soutien d’associations comme Surfrider Foundation, Wings of the Ocean ou Qui nettoie si ce n’est toi ?, deux collectes nationales sont organisées en 2023 et 2024.
- •Les objectifs sont multiples : rassembler les acteurs qui œuvrent sur cette thématique, mobiliser et sensibiliser le plus grand nombre à l’impact de cette pollution.
- •L’opération est renouvelée cette année avec plus de 230 événements organisés dans l’Hexagone, dont une journée phare le 24 mai.
- •À Paris, plus d’une dizaine de ramassages sont prévus.
- •Pour connaître les collectes organisées près de chez vous, il suffit de consulterla carte interactive. Le matériel est fourni.
- •Un mégot pollue à lui seul 500 litres d’eau.
- •L’année dernière, 971 028 mégots ont été ramassés à l’échelle nationale grâce à 130 événements organisés.
- •Au total, 2 166 bénévoles ont donné de leur temps.
- •Record à battre ? 1 million de mégots.
Le Grand Palais (8e) accueille d’aujourd’hui à dimanche la 7e édition de Révélations, biennale internationale des métiers d’art et de la création.
- •Fraîchement restauré, le Grand Palais accueille jusqu’à dimanche cet événement organisé par Ateliers d’art de France, syndicat professionnel dont l’objectif est de « faire connaître le rôle et la place des métiers d’art dans notre société ».
- •La biennale se veut révélatrice de talents, avec la remise du Prix de la jeune création métiers d’art.
- •La scénographie de l’événement est pensée par Adrien Gardère, muséographe du Louvre-Lens, pour sublimer toutes les œuvres.
- •Révélations est ouvert de 10h à 20h tous les jours, sauf mercredi et dimanche, jusqu’à 18h.
- •Billetterie ici, dès 24 €.
- •Parmi les nouveautés de cette année, les balcons du Grand Palais seront aussi investis par les créateurs.
- •L’Italie sera mise à l’honneur autour de 22 professionnels, avec la lave émaillée et colorée de Ranieri, le sculpteur sur marbre Riccardo Gatti ou la manufacture de verre Memmo Venezia.
- •Des écoles présenteront aussi leur travail pour la première fois, en plus des artisans, manufactures, galeries, designers, fondations ou institutions traditionnellement invités.
- •Le public aura l’occasion de découvrir des créateurs du Bangladesh, de Malaisie, de Géorgie ou des Philippines pour la première fois.
- •La programmation est complétée par des événements « hors les murs », à la Galerie de Sèvres (1er), à la boutique Talents (17e) ou aux galeries Collection et Giopato & Coombes (3e). Précisions ici.
- •550 créateurs de 35 pays seront présents cette année, soit une augmentation de 43 % par rapport à l’édition précédente en 2023.
- •70 % des participants sont installés en France.
- •68 % des invités le sont pour la première fois.
- •Plus de 39 000 visiteurs sont attendus.
La fête de la nature, 19e du nom, s’ouvre aujourd’hui et ne se refermera que dimanche. Au programme : des visites, des ateliers et beaucoup de balades.
- •Comme tous les ans, l’objectif de la Fête de la nature est de proposer des temps de reconnexion à l’environnement local et de découverte de la biodiversité.
- •Elle se déroule traditionnellement autour du 22 mai, Journée internationale de la biodiversité.
- •Cela se traduit par des ateliers, visites, randonnées ou expositions, qui peuvent être proposées par des associations ou des collectivités, mais aussi des entreprises, des particuliers ou même des écoles.
- •Au total, près de 320 rendez-vous sont proposés en Île-de-France, dont des dizaines à Paris.
- •Samedi, la nature se fête entre autres au Jardin des plantes (5e) dès 10h30 avec un village nature, des spectacles pour petits et grands et des rencontres autour de la biodiversité du parc.
- •Le Shakirail, lieu culturel et solidaire du 18e, propose de son côté une exposition, mais aussi des balades et même un brunch dimanche midi.
- •Le programme complet est à découvrir ici.
Depuis six mois, la cantine La Cop1ne (14e) s’impose comme une bouffée d’air dans un contexte de lutte contre la précarité étudiante. Ce restaurant solidaire propose des repas sains et copieux, à des prix défiant toute concurrence.•
Avant que La Cop1ne ne voit le jour, il y avait Cop1 – Solidarités Étudiantes, une association d’aide alimentaire présente dans « 28 villes en France et dans les territoires marins », explique Jade El Ayadi Gaouaou, sa vice-présidente.
- •Après avoir multiplié les actions pour l’accès au droit des étudiants, lutté contre l’isolement et le manque d’accès à la culture, « on s’est rendu compte qu’il fallait un vrai plaidoyer sur le sujet de la précarité », poursuit la gérante de La Cop1ne.
- •« À Paris, il n’y avait qu’un seul restaurant universitaire ouvert le soir pour des centaines de milliers d’étudiants, on s’est dit qu’il fallait faire quelque chose », raconte-t-elle.
- •« L’objectif est de permettre à tous les étudiants de manger dignement et équilibré », résume Jade El Ayadi Gaouaou.
- •Les plats sont faits sur place, à partir de produits frais issus d’une coopérative bio basée en Île-de-France et d’invendus alimentaires récupérés sur les marchés par l’association de lutte contre le gaspillage Le Chainon Manquant.
- •Les étudiants en ont pour 3 € seulement pour une formule entrée plat ou plat-dessert, contre 10 € pour le grand public.
- •Pas besoin de justificatifs ni de statut particulier : la confiance et l’inclusivité sont au cœur du projet.
- •Le restaurant est animé par une équipe de 200 étudiants, bénévoles et motivés.
- •Ils gèrent la préparation des plus de 160 repas servis par jour, mais aussi le service et l’accueil.
- •« On nourrit le ventre, l’esprit et la confiance en soi », conclut l’étudiante, qui souhaite un plus grand investissement des services publics pour lutter contre la précarité grandissante des jeunes.
REVUE DE PRESSE
Les rues les plus chères de France sont à Paris
Au niveau des prix de l’immobilier, Paris est souvent en haut du classement. C’est encore le cas pour les rues les plus chères de France. La capitale abrite des artères où les prix du m² dépassent les 20 000 €, loin des autres grandes métropoles, comme Marseille, où la moyenne la plus élevée est à 8 475 €/m², souligne Les Echos.
Un centre d’impôts du 19e bientôt fermé
Un plan de réorganisation mené par le fisc va engendrer la fermeture d’un service d’impôts très fréquenté du 19e, le centre Argonne. La Direction générale des finances publiques, qui procède à un regroupement de services, a néanmoins annoncé qu’elle restait présente dans 10 arrondissements, rapporte France 24.