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Salon de la plongée 🤿

Le salon international de la plongĂ©e sous-marine revient Ă  partir d’aujourd’hui dans la capitale pour sa 26e Ă©dition, qui se tient jusqu’au 12 janvier.

 

  • Cette nouvelle Ă©dition parrainĂ©e par Greg Lecoeur, photographe naturaliste, coĂŻncide avec le dĂ©but de l’AnnĂ©e de la mer voulue par Emmanuel Macron.
  • L’accent est mis sur la prĂ©servation des Ă©cosystèmes marins, un thème crucial Ă  quelques mois de la 3e confĂ©rence des Nations unies sur l’OcĂ©an, prĂ©vue Ă  Nice en juin.
  • « Tous les plongeurs sont des tĂ©moins de la richesse de nos fonds marins. C’est l’occasion de mettre en lumière le rĂ´le clĂ© de notre discipline pour la prĂ©servation des Ă©cosystèmes de nos mers et de nos ocĂ©ans », dĂ©clare HĂ©lène de Tayrac, fondatrice et prĂ©sidente du salon.
  • Plus de 400 exposants et 65 000 visiteurs sont attendus pour cette nouvelle Ă©dition, qui se tient au Parc des expositions de la porte de Versailles (15e). Les billets sont disponibles ici, Ă  partir de 10 €.

 

  • Les visiteurs pourront assister Ă  des confĂ©rences, s’initier Ă  la plongĂ©e lors de baptĂŞmes encadrĂ©s ou perfectionner leurs techniques grâce Ă  des masterclassanimĂ©es par des experts.
  • Les passionnĂ©s auront aussi l’opportunitĂ© de rencontrer le cĂ©lèbre plongeur François Sarano, le contre-amiral François Guichard ou encore l’auteur de BD SĂ©bastien Salingue lors de sĂ©ances de dĂ©dicaces.
  • La culture n’est pas en reste, avec des expositions photographiques et des projections immersives qui transporteront les spectateurs dans les profondeurs marines.
  • Parmi les nouveautĂ©s cette annĂ©e, vous pourrez tester un scooter sous-marin, vous initier Ă  la danse dans l’eau ou encore essayer des palmes en carbone ou en plastique.
  • Enfin, le salon se veut une vitrine des plus belles destinations de plongĂ©e, offrant aux visiteurs l’occasion de planifier leur prochaine aventure sous-marine. Programme complet ici.

Au musée Carnavalet, focus sur les mobilisations citoyennes ✊

Une rencontre ponctuée d’une dégustation est organisée ce soir pour éclairer les ressorts des mobilisations à Paris, de 1793 à aujourd’hui.

 

  • « S’engager : les ressorts des mobilisations citoyennes » est l’évĂ©nementorganisĂ© aujourd’hui dans l’Orangerie du musĂ©e Carnavalet, dans le 3earrondissement.
  • A partir de 19h, une table ronde reviendra sur les raisons des mobilisations citoyennes (en pĂ©riode rĂ©volutionnaire et aujourd’hui) et, notamment, sur la place de la joie dans ces processus.
  • Les Ă©changes sont animĂ©s par la journaliste Maud de Carpentier, autrice du podcast « Qui croit encore pouvoir changer le monde ? », avec la journaliste Paloma Moritz, co-fondatrice de l’association Mieux voter, et Deborah Cohen, historienne spĂ©cialiste de la parole populaire au XVIIIe siècle.
  • Ludivine Pangaud reprĂ©sentera le collectif d’artistes Enoki, qui proposera une dĂ©gustation Ă  l’issue de la discussion. La soirĂ©e est accessible uniquement sur rĂ©servation, ici.

 

  • « S’engager : les ressorts des mobilisations citoyennes » s’inscrit dans le cadre de l’exposition en cours au musĂ©e Carnavalet, « Paris 1793-1794. Une annĂ©e rĂ©volutionnaire ».
  • Jusqu’au 16 fĂ©vrier, cette exposition revient sur l’ « An II » du calendrier rĂ©publicain, pĂ©riode dĂ©cisive de la RĂ©volution qui court du 22 septembre 1793 au 21 septembre 1794.
  • Une annĂ©e contrastĂ©e marquĂ©e par la Terreur, mais aussi par des cĂ©lĂ©brations et de l’espoir, que le musĂ©e Carnavalet met en lumière Ă  travers plus de 250 Ĺ“uvres (peintures, sculptures, affiches…).
  • Le musĂ©e est l’institution municipale consacrĂ©e Ă  l’histoire de Paris, de ses origines Ă  aujourd’hui. Ouvert en 1880, il prend place dans deux hĂ´tels particuliers des XVIe et XVIIe siècles.

À la découverte des bouillons parisiens

Symboles du Paris culinaire, les bouillons sont très en vogue ces dernières années. Un documentaire revient sur leur histoire.

 

  • « Bouillons parisiens, une histoire de goĂ»t » est diffusĂ© ce soir Ă  22h50 sur France 3 Paris ĂŽle-de-France. Il sera ensuite accessible en replay sur la plateforme france.tv.
  • Co-produit par France TĂ©lĂ©visions et Viva Productions, ce documentaire rĂ©alisĂ© par Jean-Baptiste DussĂ©aux explore les coulisses ou plutĂ´t les cuisines des bouillons, ces restaurants « Ă  l’ancienne » typiques de Paris.
  • Il revient sur l’histoire des bouillons, leur retour en force rĂ©cent mais aussi leur modèle Ă©conomique : de faibles marges compensĂ©es par de nombreux couverts et une organisation millimĂ©trĂ©e.

 

  • Le concept du bouillon apparaĂ®t vers 1830 avec des repas bon marchĂ© pour les ouvriers autour d’un bouillon, d’oĂą le nom. Il est popularisĂ© par un boucher, Baptiste Adolphe Duval, qui ouvre en 1855 un Ă©tablissement rue de Montesquieu (1er).
  • C’est un grand succès qui entraĂ®ne l’ouverture de nombreux Ă©tablissements proposant Ă  leur tour des repas Ă  prix accessibles, dans une ambiance populaire. C’est l’équivalent de la restauration rapide de l’époque.
  • Certains sont devenus mythiques, comme ceux des frères Chartier qui ont ouvert leur premier bouillon en 1896, 7 rue du Faubourg Montmartre. Son dĂ©cor Art nouveau est classĂ© aux monuments historiques.
  • Le cadre est tout aussi remarquable au Bouillon Julien, ouvert en 1906 au 16 rue du Faubourg Saint-Denis. Ses « femmes fleurs » rĂ©alisĂ©es par le maĂ®tre verrier Louis TrĂ©zel lui ont aussi valu d’être classĂ©
  • Une cuisine abordable

  • Menus et prix ont changĂ© depuis le XIXe siècle mais l’idĂ©e reste celle d’une cuisine simple et abordable. Dans les bouillons Chartier par exemple, on trouve des entrĂ©es dès 1 € et des plats Ă  partir de 7 €.
  • Au Petit Bouillon Pharamond, rue de la Grande Truanderie, on peut s’en tirer avec une entrĂ©e, un plat et un dessert pour moins de 15 € et le verre de vin est Ă  4,20 €.
  • Au menu, des classiques comme les Ĺ“ufs mayonnaise ou les filets de harengs et pommes de terre en entrĂ©e, la saucisse-purĂ©e ou le bĹ“uf bourguignon en plat et la crème brĂ»lĂ©e ou la mousse au chocolat en dessert.
  • Le bouillon se renouvelle avec des Ă©tablissements rĂ©cents comme le Bouillon Pigalle, depuis 2017, ou le Bouillon Chartier Gare de l’Est, qui a ouvert en 2022.
  • La question : Quelle est la plus vieille horloge de Paris ? 🕰️

Elle aiguille les journées des Parisiens depuis 1371, les poussent à l’élan ou les somme de ralentir. La gardienne du temps de l’Île de la Cité sait se faire discrète, et pourtant, les passants ignorent sans doute qu’elle est la doyenne de la capitale.

 

  • AccrochĂ©e aux murs Ă©pais de la Conciergerie, demeure des rois de France au Moyen Ă‚ge situĂ©e Ă  l’ouest de l’Île de la CitĂ©, cette horloge Ă©grène les heures depuis 1371.
  • InstallĂ©e sur la Tour de l’Horloge du palais de la CitĂ©, haute de 47 mètres, elle porte fièrement le titre de plus ancienne horloge publique de Paris, mĂŞme si l’actuelle n’est plus la mĂŞme que celle du Moyen Ă‚ge.
  • Le roi Charles V, dit le Sage, confia sa rĂ©alisation Ă  l’horloger lorrain Henri de Vic, Ă  une Ă©poque oĂą seules les cloches des Ă©glises rythmaient le temps. En offrant l’heure du roi, la monarchie s’affranchit du joug ecclĂ©siastique.
  • En 1418, l’horloge se pare d’un cadran extĂ©rieur « afin que les habitants de la ville puissent rĂ©gler leurs affaires de jour comme de nuit ».

 

  • Pour contempler cette prouesse mĂ©canique, il suffit de lever les yeux. Son cadran dorĂ© et bleu, ses aiguilles en bronze dĂ©licatement façonnĂ©es et ses deux figures allĂ©goriques, gardiennes de la Seine, captivent le regard.
  • Ces femmes, qui ont le corps dorĂ© Ă  l’or fin et les habits d’un bleu royal, reprĂ©sentent la loi et la justice. Ă€ gauche, la loi porte un sceptre et une tablette sur laquelle on peut lire l’inscription latine « Sois pieux envers les choses sacrĂ©es, respecte aussi le droit royal ».
  • Au-dessus de ces deux allĂ©gories, une plaque porte l’inscription « Celui qui lui a dĂ©jĂ  donnĂ© deux couronnes lui en donnera une troisième », allusion aux couronnes de Pologne et de France que porte le roi Henri III.
  • Des tĂŞtes de bĂ©lier, des fleurs de lys, un macaron barbu, une tĂŞte d’ange ailĂ© et d’autres reprĂ©sentations fĂ©minines s’ajoutent Ă  cette pièce remarquable.

Un symbole plusieurs fois restauré ⚙️

  • Au fil du temps, le monument a connu plusieurs mĂ©tamorphoses. Après le règne d’Henri II, Henri III ordonne en 1585 le remplacement de l’ancien cadran. Germain Pilon, reconnu comme le plus grand sculpteur de la Renaissance, en façonne l’encadrement.
  • En 1852, une grande rĂ©fection est rĂ©alisĂ©e par les architectes Duc et Dommery. Les ornements endommagĂ©s sont rĂ©tablis par Armand Toussaint d’après les originaux de Germain Pilon.
  • Plus rĂ©cemment en 2011, le mĂ©canisme de l’horloge retrouve sa splendeur grâce Ă  l’entreprise d’horlogerie suisse Ulysse Nardin, qui s’est basĂ©e sur des documents prĂ©cis datant de 1852 pour qu’elle retrouve son aspect d’antan.

Revue de presse đź—ž

 

La FĂ©dĂ©ration française de tennis a annoncĂ© la mise en place d’un système de tirage au sort qui permettra d’accĂ©der Ă  la billetterie du prochain tournoi, rapporte Actu Paris. Les inscriptions pour y participer ouvriront le 27 janvier et seront clĂ´turĂ©es le 9 fĂ©vrier. Par ailleurs, le nombre d’achat de billets par personne va ĂŞtre limitĂ©. L’idĂ©e est « d’accroĂ®tre l’accessibilitĂ© de la billetterie au plus grand nombre et assurer une Ă©quitĂ© pour tous les fans » tout en luttant contre la fraude.

La plateforme de réservation de restaurants en ligne The Fork a dévoilé son top 100 des meilleures tables de France en 2024 et Paris y est très bien représenté, note Le Parisien. Neuf établissements de la capitale se trouvent dans le top 10 et le podium du classement (basé notamment sur les notes et avis des clients) est 100% Parisien : le bistronomique Cellar dans le 11e, le bar à truffes Un Jour à Peyrassol dans le 2e et la pizzeria Le Quartier Latin dans le 5e.

Source L Essentiel

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