Jusqu’au 31 octobre, la brasserie de l’Hôtel Lutetia offre ses murs
historiques et éclectiques à un jeune photographe rompu aux codes
de l’image dont c’est la seconde exposition.
Le thème : une déclaration d’amour à Paris la lumineuse. Parce
que Paris aime intriguer, être observée, se savoir admirée. Et parce
que Paris restera toujours une terre d’accueil pour les artistes qui la
désirent.
L’oeil de Maxime Hibon, dont le métier consiste à mettre en adéquation
des marques avec des talents d’exception, est acéré. De ses années
américaines il a rapporté son recul, ses interrogations, ses surprises sur
une capitale qu’il tente d’appréhender au détour d’un nouvel élan
professionnel.
Des couleurs fortes et douces. Un miroir de culture. Des reflets d’un
imaginaire transcendé et troublant. Un Paris sublimé et subjuguant.
Miroir de notre imaginaire. Mais aussi un Paris provocateur et engagé.
Un Paris en images dont le charme est inéluctable.
Et acte d’amour : 10% des ventes seront reversés à l’association CARE,
qui contribue à la diminution de l’extrême pauvreté dans le monde.
COPYRIGHT © MAXIME HIBON
Maxime Hibon > une oeuvre en images
Ses photographies sont des reflets. Des passerelles. Des miroirs.
Coexistance de couleurs et de réflections donnant … à réflechir.
Le Paris des étrangers, c’est d’abord un mode de locomotion. Le
premier appel du regard est celui du taxi. Parisien. Et fier de l’être.
Rouge. Vert. Départ pour la découverte.
Puis viennent les premières lueurs culturelles dont raffolent même les
esprits les plus parisiens : les monuments. Historiques. Imposants. De
pierre. D’acier. De verre parfois. Voués aux gémonies par certains.
Banal environnement paysager pour d’autres.
Dont le peuple
s’empare. Jusqu’à être graffés. Pris aux entrailles. Expression d’un
choc des cultures, d’un besoin de communiquer permanent.
La communication, justement, c’est le métier de Maxime Hibon.
L’alliance du vivant au non-vivant, d’une marque et d’une icône,
pour des campagnes mondiales très exactement. Il en est l’un
des instigateurs les plus pointus. A cette quête de la perfection à
l’extrême de l’image qui tend jusqu’à la superficilialité propre à
son environnement, Maxime Hibon a souhaité, à l’occasion d’une
nouvelle étape de sa vie, retrouver l’essence de ses racines. Par
des images toujours. En hommage à cette ville où les caméras de
télésurveillance vous scrutent et vous rappellent que vous êtes dans
un pays libre. Voir et être vu …
De ses études politiques Maxime Hibon conserve ses engagements,
ses questionnements. De ce fait l’image de Maxime Hibon capture
l’hier et l’aujourd’hui, des élans d’un peuple qui aime les révoltes ; qui,
fort de son passé, revendique un futur. Lui-même crie sa révolte aux
banquiers, à la condition à laquelle il était destinée. A cette profession
aujourd’hui tant décriée. Voire haïe. C’est un message. Et paradoxe
de la communication moderne, ce message est gravé sur l’une de
ces boîtes jaunes nationales incontournables dont la vocation est de
recueillir des mots pour mieux les envoyer à travers le pays ou dans
des contrées lointaines. Ce message tellement actuel est inscrit jusque
dans la chair d’un moyen de communication légèrement suranné.
Exposition de photographies
Brasserie de l’Hôtel Lutetia
45, boulevard Raspail
75006 Paris
www.lutetia-lediscret.fr
Ouverture au public
Tous les jours de 9h à 22h
Du 31 août au 31 octobre 2012
Vernissage le 1er octobre 2012
Salon Ernest
De 18h à 21h