Envie de vous produire le 21 Juin au coin de votre rue avec votre chorale votre accordéon ou votre groupe de Rock,il faut signaler votre animation à la Préfecture de Police .
Si votre spectacle ne nécessite aucun équipement spécifique,vous avez jusqu’au 8 juin pour adresser votre déclaration à prefpol.cabinet-sdc-belvp-manif@interieur.gouv.fr
Si implique des instalions (podiums,gradins) susceptibles demettre encause la securite public,il faut renvoyer un dossier specifique avant le 21 Mai à la même adresse
découvrez le b.a.-ba de la manifestation publique,
Au lendemain d’un 1er mai où le pavé parisien a comme chaque année fait résonner le pas de dizaines de milliers de manifestants, découvrez le b.a.-ba de la manifestation publique, de sa déclaration jusqu’au jour J.
Si le premier mai symbolise en France la journée de manifestation par excellence, saviez-vous que plusieurs manifestations (voire plus d’une dizaine !) sont organisées chaque jour à Paris ?
Sur une année, les chiffres donnent même le vertige : 3655 manifestations ont été recensées dans les rues de la capitale en 2011 et depuis début 2012, nous en sommes déjà à 1208.
Qu’elles soient sociales, festives ou politiques, liés au contexte international ou à des problèmes locaux, ces manifestations se déroulent en grande partie sans incident, sous le regard de la Préfecture de Police de Paris.
Garante du bon déroulement de chaque manifestation, elle est également à l’origine de toute autorisation de défilé sur l’espace public. La Mairie de Paris n’a aucun rôle dans l’autorisation ou la validation d’un rassemblement sur l’espace public.
Comment organise-t-on une manifestation ?
Il suffit de faire la déclaration au préalable à la Préfecture par mail, fax, lettre simple dans un délai de 3 à 15 jours avant la date du rassemblement. Elle peut-être initiée par n’importe quelle citoyen, sans soutien d’organisme ni d’association.
Il faut mentionner son nom et domicile – le cas échéant, ceux des coorganisateurs – et préciser le but, le lieu, la date et l’heure du rassemblement (et de sa dispersion) ainsi que l’itinéraire.
Avant le jour J, la Direction de l’ordre public et de la circulation peut avoir besoin de rencontrer l’organisateur afin d’affiner l’itinéraire, d’évaluer les dangers potentiels, les modalités de participation.
A partir de tous ces éléments, elle détermine les moyens matériels et humains à déployer afin de maintenir l’ordre public et éventuellement de le rétablir en cas d’incidents. De son côté, la direction du renseignement communique sur la nature et les motivations des manifestants. Elle évalue notamment le nombre attendu de participants.
Le jour J, l’organisateur est responsable du bon déroulement de la manifestation : il a à charge de prévoir l’éventuelle mise en œuvre de mesures internes au rassemblement (service d’ordre, appel à dispersion, etc.).
Une manifestation peut-elle être interdite ?
Une manifestation peut être interdite par arrêté, mais c’est exceptionnel. L’exercice des libertés publiques devant toujours être préféré, la restriction étant l’exception, la jurisprudence a posé deux conditions cumulatives pour qu’une interdiction soit fondée :>
– la menace pour l’ordre public doit être exceptionnellement grave ;
– aucun dispositif policier ne paraît adapté, en raison notamment des circonstances locales, pour se prémunir contre un risque de trouble grave à l’ordre public.
En 2011, tout comme pour les quatre premiers mois 2012, seules 3 manifestations ont été interdites.
>> Tout savoir sur comment organiser une manifestation (site de la préfecture de police)
Comment sont décomptés les manifestants ?
A l’occasion des manifestations importantes de voie publique dans la capitale, la direction des renseignements de la préfécture de police met en place un dispositif de comptage : 2 équipes ou plus de fonctionnaires « spécialisés » dans cet exercice sont installés sur des points hauts (balcons, ponts, terrasses, etc.) situés à des points stratégiques préalablement ciblés, et comptent les manifestants par groupes de 10 personnes. En appui, un enregistrement vidéo de l’événement est réalisé en temps réel. La participation totale correspond à la péréquation des différents points de comptage.
A savoir : la préfecture ne procède à l’évaluation des manifestants que lors des événements revendicatifs, elle ne fait aucun comptage lors des rassemblements politiques.
sourceparisfr