Un rendez-vous d’exceptionDu 25 au 29 septembre 2013
- © Biennale de la reliure 2013.
- De la personnalité, l’une des qualités requises pour être parmi les lauréats
- Cette manifestation est une opportunité unique de confronter les différents courants de savoir-faire et de créativité, au plan des matériaux et des décors. Le relieur doit associer ses talents de créateur artistique à une parfaite maîtrise de la technique. Il doit tenir compte des contraintes que lui impose le livre de sorte qu’il y ait symbiose entre le contenant et le contenu du livre. Tout est permis dans la reliure originale pourvu que la perfection dans le travail, le rapport au sujet et la qualité esthétique soit respectée.
La reliure est un véritable message artistique et historique de chaque époque, de chaque pays. Ainsi le début du XXIe siècle voit se perpétrer les techniques traditionnelles tout en apportant une créativité époustouflante qui prouve que, dans ce domaine, l’imagination est au pouvoir.
Aujourd’hui la tendance évolue vers des décors qui, sans être figuratifs, suggèrent quand même, dans un style très sobre, le contenu de l’ouvrage. C’est en tous cas la tendance française, même si d’autres pays la contestent. Mais cet art ancestral n’est pas simple à pratiquer.
De longues années d’expérience sont nécessaires pour acquérir la maîtrise de la technique (environ 10 ans pour former un bon relieur !) et de longs mois sont ensuite indispensables pour imaginer et réaliser une reliure d’art.
C’est un métier d’exception, trop méconnu, qui ne doit pas disparaître.
En 2013, Maurice Leblanc nous entraine avec Arsène Lupin dans « L’Aiguille creuse »
La manifestation organisée avec le soutien de la Direction régionale des affaires culturelles d’Ile de France et le Ministère de la Culture et de la Communication, convie Madame Florence Boespflug-Leblanc, petite-fille de Maurice Leblanc est l’invitée d’honneur de la 12ème Biennale
Maurice Leblanc (1864 -1941) sa vie, son œuvre
- Mystérieux et charmeur Arsène Lupin, le personnage de Maurice Leblanc © Biennale de la reliure 2013
Maurice Leblanc, né dans une famille bourgeoise en 1864 à Rouen, fait de brillantes études et rêve d’une carrière littéraire dans la lignée de celle de ses compatriotes normands, Flaubert et Maupassant. En 1885, il vient à Paris pour étudier le droit et entame sa carrière dans les Lettres en écrivant une série de romans de mœurs. Succès d’estime mais échec commercial. Son éditeur lui demande alors d’imaginer une aventure dans l’esprit de Sherlock Holmes qui passionne les lecteurs du Strand Magazine.
L’Arrestation d’Arsène Lupin paraît en 1905. Le public s’enthousiasme immédiatement pour le Gentleman-Cambrioleur. L’Aiguille creuse suivra en 1909 et confirmera l’engouement des lecteurs. Son œuvre inspira Gaston Leroux (créateur de Rouletabille), ainsi que Souvestre et Allain (créateurs de Fantômas). Les exploits d’Arsène Lupin se déroulaient dans la capitale et dans le pays de Caux, qu’il connaissait bien.
Jusqu’en 1941, année de sa mort, Maurice Leblanc publiera 16 romans, 37 nouvelles et 4 pièces de théâtre qui lui assureront une confortable aisance matérielle.
Dès 1932 le cinéma s’empare du mythe Lupin et de grands acteurs prêtent leurs pouvoirs séducteurs au héros et lui donnent un visage : John Barry More (le premier), Robert Lamoureux, Georges Descrière (entre autres) et Romain Duris (le dernier à ce jour). En dépit de son succès, le lecteur connaît très peu de choses du vrai Arsène. Dans chaque roman l’auteur invente un nouveau personnage, et lui donne à chaque fois la silhouette, le langage et la gestuelle adaptés. C’est au cours des parutions, avec le temps, que la vraie personnalité se fait jour. On apprend à le connaître à travers les actions qu’il mène.
Sa générosité, son intelligence, sa décontraction, c’est tout cela que le public aime chez lui. Déjà ancré dans la littérature, le cinéma et les séries télévisées, le personnage entre à présent dans le domaine de la chanson avec L’Arsène de Jacques Dutronc, portrait très fidèle de notre héros. « Lorsqu’il détrousse une femme, il lui fait porter des fleurs, gentleman-cambrioleur, c’est un vrai seigneur ! » Maurice Leblanc est un très grand écrivain populaire, créateur génial d’un type de héros littéraire nouveau, comparable à Zorro ou Robin des Bois, toujours prêt à secourir les plus démunis !
Informations pratiques
Du mercredi 25 au dimanche 29 septembre 2013
Espace Jean Racine
78 470 Saint-Rémy lès Chevreuse
Informations Biennale : 01 30 52 77 55
Tous les jours de 10h à 19h Entrée : 5 € – gratuit pour les moins de 18 ans
Catalogue de la 12ème biennale : 25€ (en vente aussi www. biennales-reliure.org) A l’occasion de la 12e biennale plusieurs animations sont proposées (aux mêmes dates et horaires que l’exposition) :
Le Salon international des fournisseurs de la Reliure permettra au public de découvrir et d’acquérir auprès des artisans, des fers à dorer, papiers marbrés, parchemins cuirs et peaux, outillage…Dans le cadre de la Biennale, ce salon (exposition-vente) se tient dans les salles annexes de l’espace Jean Racine.
2 animations vidéo pour découvrir et comprendre l’univers de la reliure
Pour les enfants de 7 à 12 ans : des ateliers d’initiation à la reliure à
À 10h, 14h30, 17h les 25, 28 et 29 septembre (+ un atelier à 17h, le jeudi 26 et vendredi 27/09). Tarif : 5€ (le livre réalisé par l’enfant compris)
Nouveau : Visite du vieux Saint Rémy lès Chevreuse tous les jours à 15h, au départ de l’Espace Jean Racine, organisée par l’Office de Tourisme-gratuit –1heure
Remise des prix 2013 : samedi 28 septembre à 19h30 à la Maison de l’Environnement à Magny le Hameau (78), en présence de Madame Florence Boespflug-Leblanc, petite -fille de Maurice Leblanc et de nombreuses personnalités internationales
Pour venir de Paris en 35 minutes :
En voiture :
De la Porte de Saint Cloud, suivre direction Bordeaux. Au pont de Sèvres, emprunter la N118, sortir à Saclay. Prendre la N306 vers Gif et Rambouillet jusqu’à Saint-Rémy-lès-Chevreuse. L’espace Jean Racine est à 100m de la gare.
En RER :-ligne B : Terminus Saint-Rémy-lès-Chevreuse
Le Clos Lupin
À Étretat, Le Clos Lupin, maison de Maurice Leblanc labélisée « Maison d’écrivain »
Visites : d’avril à fin septembre, tous les jours de 10h à 17h45 et du 1er octobre à fin mars, les week end de 11h à 16h45
Tel :02 35 10 59 53
Thématique de l’année 2013, Arsène Lupin et l’Aiguille creuse d’Etretat © Biennale de la reliure d’art 2013
source -Patrimoine de france
bonjour,
je souhaiterais connaitre quel est la personne qui a obtenu le prixdu public pour la biennale 2013
merci pour votre reponse
Bonsoir
ci joint les coordonnées de la Biennale
Informations Biennale : 01 30 52 77 55 – courriel : biennales@aol.com
www. biennales-reliure.org
Bien cordialement
La rédaction