Kim Jee-woon naît au cinéma en 98, en même temps que la nouvelle vague coréenne, sur laquelle il surfe depuis avec la même énergie effrénée que ses prestigieux homologues. À cent pour cent coréens, mais assez universels pour que Hollywood lui fasse les yeux doux, ses films de genre(s) sont des bombes à neutrons ultraviolentes (A Bittersweet Life, J’ai rencontré le diable), dont l’intelligence retorse laisse exsangue et bouche bée.
LES TEMPS FORTS
AVANT-PREMIÈRE çA TOURNE À SÉOUL ! COBWEB
Ouverture de la rétrospective
Le nouveau film de Kim Jee-woon, présenté hors compétition au Festival de Cannes 2023. Évocation méta d’un tournage qui vire au désastre, comme ont pu l’être en leur temps Ça tourne à Manhattan (Tom DiCillo) ou Ne Coupez pas(Shin’ichirō Ueda), mais aussi autoportrait ironique et grinçant d’un cinéaste réputé pour son exigence sur les plateaux. Un hommage à l’univers du cinéma coréen des années 60 et 70.
Séance privée réservée aux Libre Pass.
CINÉMA
KIM JEE-WOON PAR KIM JEE-WOON
Suite à la projection de
A Bittersweet Life
(Director’s Cut)
« Je voulais que le titre fasse partie intégrante de l’histoire et soit un contrepoint ironique au déchaînement de violence qui en constitue le socle. J’ai longtemps hésité entre Irréversible, True Romanceet Trop belle pour toi, avant d’opter pour A Bittersweet Life, qui est un peu la traduction de « La Dolce vita », certainement le titre le plus beau, le plus spirituel et le plus chargé de sens qui soit. » (Kim Jee-woon)
OFFRE -26 ANS
DEUX SŒURS
L’adaptation d’un conte traditionnel coréen, Fleur Rose et Fleur Lotus, affrontement de deux sœurs avec une marâtre qui veut leur mort. Kim Jee-woon en tire un film de fantômes monté comme un grand-huit, aux multiples twists, et nimbé d’une atmosphère onirique qui rappelle Pique-nique à Hanging Rock, inspiration revendiquée du cinéaste.
Bon plan : Billet à 1€ pour les -26 ans.
LA CINÉMATHÈQUE FRANÇAISE
51 RUE DE BERCY, PARIS 12e