En France, 2,42% des véhicules sont concernés par la fraude au compteur kilométrique en 2024, d’après les données de carVertical. Celle-ci consiste à réduire artificiellement le nombre de kilomètres affiché par le compteur, donnant ainsi l’illusion qu’un véhicule est plus récent et moins utilisé qu’il ne l’est réellement. Conduire un véhicule dont le compteur kilométrique a été trafiqué peut s’avérer plus coûteux que de le vendre à un prix inférieur et d’en acquérir un autre. Il est donc essentiel de savoir identifier les signes potentiels de fraude avant l’achat. carVertical, une société spécialisée dans les données automobiles, propose différentes méthodes pour détecter cette fraude et protéger votre investissement.
Comparer le kilométrage aux statistiques moyennes de conduite annuelle en France est un moyen d’identifier une potentielle fraude au compteur. Par exemple, une voiture de cinq ans avec seulement 20 000 ou 40 000 kilomètres au compteur devrait éveiller des soupçons. « Les propriétaires de voitures d’occasion doivent également vérifier l’ancienneté de la voiture qu’ils viennent d’acheter, car en France, le kilométrage annuel moyen s’élève à 23 775 kilomètres selon les données de carVertical », explique Matas Buzelis, expert automobile chez carVertical.
Comparer le kilométrage de son véhicule avec son état d’usure générale
L’état général du véhicule doit être cohérent avec son relevé de compteur kilométrique. Il est important de vérifier s’il y a une usure excessive sur les parties très sollicitées telles que le volant, le levier de vitesse, les pédales, le siège du conducteur ou les endroits souvent en contact avec les coudes et mains de celui-ci. De la même manière, un véhicule avec un kilométrage relativement faible mais des composants mécaniques usés pourrait avoir été plus utilisé que le compteur ne l’indique.
Si des pièces comme les disques de frein, l’embrayage, le volant ou des pièces similaires nécessitent un remplacement prématuré, cela peut indiquer une fraude au compteur kilométrique. Les conducteurs doivent notamment prêter attention aux voitures utilisées dans des zones avec beaucoup de pentes, car ces conditions nécessitent une utilisation plus intensive du véhicule.
Enfin, si de nombreux composants tombent en panne et que le véhicule devient totalement imprévisible, cela peut signifier que le compteur kilométrique a été trafiqué et que des rendez-vous de maintenance essentiels ont été manqués.
L’historique d’un véhicule peut en apprendre plus que son propriétaire
Tous les véhicules peuvent être inspectés en ligne, permettant ainsi de vérifier leur historique et de découvrir des informations parfois inconnues des propriétaires. Par exemple, certains peuvent ignorer que leur voiture a été auparavant possédée à l’étranger.
« En Europe, le phénomène de mouvement transfrontalier des voitures présente de nombreux avantages mais comporte aussi certains risques. En effet, les véhicules importés de pays étrangers sont jusqu’à trois fois plus concernés par la fraude au compteur kilométrique. Inspecter l’historique en ligne permet de réduire considérablement ces risques », explique Matas Buzelis, expert chez carVertical.
A propos de carVertical
carVertical est une entreprise spécialisée dans le recueil d’informations sur l’historique des véhicules. Elle génère des rapports à partir de données provenant de centaines de fichiers et de bases de données nationales et privées dans le monde entier, afin de fournir aux clients des informations détaillées sur tout véhicule qu’ils envisagent d’acheter. carVertical est présente dans 28 pays, dont la majeure partie de l’Europe, ainsi qu’aux États-Unis, au Mexique et en Australie.
La mission de carVertical est non seulement d’aider les acheteurs à choisir une voiture ou une moto en bon état et en toute transparence et sécurité, mais aussi d’améliorer la culture du marché des véhicules d’occasion. Site internet
