Thomas Schlesser, historien de l’art auteur du roman à succès Les Yeux de Mona (Albin Michel, 2024), anime ce lundi une conférence dans laquelle il invite les spectateurs à une promenade dans l’histoire de l’art et à travers Paris. Il nous confie les objectifs de l’événement.
•Les Yeux de Mona raconte l’histoire de la jeune Mona, destinée à perdre la vue et dont le grand-père décide, pour lui permettre de découvrir le monde et l’art, de l’emmener chaque semaine, durant un an, dans un voyage initiatique à la rencontre 52 chefs-d’œuvre et à travers Paris.
- •Son auteur, Thomas Schlesser, propose ce soir cette conférence intitulée Réflexion autour de la peinture.
- •Le rendez-vous est prévu au Théâtre Édouard VII (9e) à 20h, et la session est retransmise en direct en streaming via ce lien.
- •Billetterie ici, dès 25 € sur place, 12 € à distance.
- •« Nous allons faire une balade un peu subjective dans l’histoire de l’art, et surtout de la peinture, tout et en trouvant des échos entre certaines œuvres réputées prestigieuses et des éléments de la culture populaire », décrit-il.
- •« Nous évoquerons par exemple les liens entre la musique rock des années 1960 et le XVIIIe siècle », ajoute-t-il.
- •La conférence est donnée pendant 1h15 environ, avant des séances de questions-réponses puis de dédicaces.
- •« Mon objectif est de montrer comment, à travers des œuvres, on peut avoir des clés pour mieux comprendre la vie et aborder des grandes questions qui dépassent largement le cadre de la culture », explique l’historien.
- •« Paris a été pendant des décennies, voire des siècles, la capitale des arts, et je pense qu’aujourd’hui elle l’est redevenue », juge Thomas Schlesser.
- •« Cela se vérifie dans les expositions, mais aussi avec le théâtre, la littératureou le spectacle vivant, et dans les domaines public comme privé », poursuit-il.
- •« Dans l’histoire, Paris a été à la fois un lieu de sociabilité pour les artistes, et une source d’inspiration permanente pour tous », rappelle-t-il en conclusion.
Dans le cadre de sa semaine portes ouvertes, l’école Shaktibudo (14e) invite à découvrir la pratique des arts martiaux à travers des cours de self-défense réservés aux femmes et une initiation mixte à l’Eskrima, du 10 au 13 novembre. Une façon d’apprendre à se défendre, bouger et respirer autrement.
- •Ces cours gratuits sont proposés par l’école Shaktibudo, association engagée pour rendre la pratique martiale inclusive, bienveillante et adaptée à tous les âges.
- •Le cours de self-défense féminine donne des clés concrètes pour renforcer la confiance en soi, améliorer sa condition physique et savoir réagir face à une situation de tension.
- •Pour les femmes seniors, un cours alliant self-défense et Qi Gong, art martial qui s’appuie sur des mouvements doux et des techniques de respiration, permet d’apprendre à se protéger tout en travaillant l’équilibre.
- •Enfin, des ateliers mixtes de Kali Eskrima, une discipline d’origine philippine plus dynamique et ludique qui se pratique avec des bâtons courts, aident à développer coordination et fluidité des mouvements.
- •La semaine portes ouvertes, entièrement gratuite, se déroule dans différents espaces du 14e.
- •Les places étant limitées, il est nécessaire de s’inscrire en ligne pour un cours unique ou plusieurs selon ses disponibilités.
- •Les séances collectives sont encadrées par des enseignants experts en arts martiaux dans un esprit de partage et d’entraide.
- •Il est conseillé de prévoir une tenue de sport confortable, des chaussures de salle non utilisées en extérieur et une bouteille d’eau.
- •L’école propose des cours à l’année, avec des tarifs réduits pour les étudiantes, afin de prolonger la découverte.
- •Les professeurs de self-défense féminine y enseignent aussi l’usage d’objets du quotidien comme des clés pour se protéger efficacement, une approche rassurante dans la vie de tous les jours.
Alors que de nombreuses sépultures sont laissées à l’abandon dans les cimetières parisiens saturés, la Ville invite les habitants à tenter leur chance pour devenir propriétaires d’une concession funéraire en échange d’une restauration.
- •L’expérimentation inédite,lancée viaun appel à candidatures, offre à 30 Parisiens tirés au sort la possibilité de restaurer un monument funéraire ancien dans l’un des cimetières de la capitale, puis d’acquérir cet emplacement.
- •Ce projet, voté à l’unanimité au Conseil de Paris en avril 2025, a pour but de sauver 30 sépultures tout en créant de nouvelles places d’inhumation dans 3 cimetières saturés.
- •L’opération concerne 10 sépultures dans chacun des cimetières du Père-Lachaise (20e), de Montparnasse (14e) et de Montmartre (18e), où l’accès à une concession est devenu rare.
- •Pour l’instant, le dispositif concerne des monuments sobres, essentiellement composés de tombales simples ou surmontées d’une stèle.
•Pour participer au tirage au sort, quelques impératifs sont à respecter.
- •Le monument funéraire doit être rénové à l’identique.
- •Les candidats doivent présenter au minimum 2 devis pour les travaux, validés par l’Architecte des Bâtiments de France.
- •La restauration devra impérativement être achevée dans un délai imparti.
- •Si toutes ces cases sont cochées, les acquéreurs obtiennent leur concession funéraire pour 10, 30, 50 ans ou à perpétuité selon leur volonté et leurs moyens.
- •À noter : la concession reste la propriété de la Ville, tandis que les acquéreurs deviennent propriétaires du monument funéraire restauré.
- •Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 31 décembre prochain inclus.
- •Les heureux élus seront tirés au sort le 19 janvier 2026.
Un concert événement du pianiste Julien Cohen prévu à Paris
Le pianiste Julien Cohen, star des réseaux sociaux, a annoncé un nouveau concert avec près de 300 artistes, le 9 décembre, pour les illuminations de Noël à Paris. Il y a quelques semaines, la vidéo de sa reprise de Bohemian Rhapsody, du groupe Queen, reprise en chœur par tout un quartier, avait fait le tour du monde, relate Actu Paris.
Grève annoncée jusqu’au 21 novembre dans 200 cantines
Dès aujourd’hui et jusqu’au 21 novembre, près de 200 cantines de la capitale sont concernées par une grève des agents d’animation, rapporte Le Parisien. Elle fait suite à l’appel du syndicat SUPAP-FSU animation, suivi par la CFDT et la CGT, pour dénoncer leurs conditions de travail.
