Il y a 200 ans, le canal Saint-Martin était inauguré. L’occasion de revenir sur la naissance d’un plan d’eau de près de 5 kilomètres qui a transformé le visage de la capitale.
- •Au début du XIXᵉ siècle, les Parisiens buvaient une eau polluée, entraînant dysenterie, choléra et autres épidémies.
- •Pour des questions de santé publique et afin d’améliorer la distribution en eau dans la capitale, Napoléon Bonaparte ordonne en 1802 la création d’un canal.
- •Plusieurs fois interrompu par les guerres et les difficultés financières, le canal Saint-Martin est finalement inauguré par Charles X le 4 novembre 1825, sous la Seconde Restauration.
- •Long de 4,5 kilomètres, le canal relie le port de l’Arsenal au bassin de la Villette.
- •Il permet d’abord d’assurer le transport de marchandises, notamment de blé, de vin et de matériaux.
- •Creusé à la main par des milliers d’ouvriers, il est composé de 9 écluses, de deux ponts tournants et de plusieurs souterrains.
- •Dans les années 1960, un projet d’autoroute soutenu par Georges Pompidou qui remplacerait le canal a été proposé, mais il a finalement été abandonné en 1971.•Avec le développement du rail et du transport routier, le canal perd progressivement sa fonction commerciale au XXᵉ siècle.
- •Ce lieu pittoresque est aujourd’hui l’un des points de rassemblementles plus célèbres de Paris.
- •Chaque été, il accueille notamment le festival Voix sur Berges, lors duquel plus de 6 500 chanteurs répartis dans près de 200 chorales se produisent.
- •Pour fêter ses 200 ans, la Ville a, ces derniers mois, renommé les 9 passerelles du canal en leur donnant les noms de grandes comédiennes françaises et internationales, dont Arletty, Jane Birkin et Michèle Morgan.
Comme chaque année, le Prix Goncourt est décerné le premier mardi du mois de novembre depuis le restaurant Drouant (2e). En parallèle, l’établissement propose un menu spécial d’aujourd’hui au 15 décembre.
•Ce mardi, un peu après midi, les vainqueurs des prix littéraires Goncourt et Renaudot, parmi les plus réputés du pays, seront annoncés depuis Drouant.
- •L’Académie Goncourt et le restaurant sont liés depuis 1914, et c’est aussi dans ses murs qu’a été pensé en 1926 le prix Renaudot, remis en parallèle par 10 journalistes et critiques littéraires.
- •Cette année, les 4 finalistes du Goncourt sont Nathacha Appanahpour La nuit au cœur (Gallimard), Caroline Lamarche pour Le bel obscur (Seuil), Laurent Mauvignier pour La maison vide (Minuit) et Emmanuel Carrère pour Kolkhoze (P.O.L).
- •Depuis plusieurs années, Drouant propose à ses clients de déguster le menu spécial Goncourt, celui servi aux Académiciens le jour de la remise des prix.
- •Celui-ci est accessible dès aujourd’hui et jusqu’au 15 décembre, mais il faut réserver 72h à l’avance pour le déguster.
- •Imaginé par le chef des cuisines du lieu, Romain Van Thienen, il peut se décliner en 3 temps (à partir de 130 €) ou en 6 temps (190 €). Pour l’accord mets et vins, il faut rajouter 120 €.
- •Sa composition exacte n’est révélée que le jour J, mais Drouant promet que ce repas « célèbre la grande gastronomie parisienne ».
- •L’année dernière, on y trouvait notamment une quiche lorraine au caviar, du homard, de la sole, une tourte de perdreaux et en dessert une « anthologie des desserts parisiens ».
- •Réservations accessibles ici.
Y aller : 16-18 rue Gaillon, 2e.
Pour la 2e année, la Fondation groupe EDF propose pendant 3 mois de découvrir des œuvres de ses collections à travers des performances scéniques lors de l’événement artistique Dans(e) la lumière.
•Créée en 1987, la Fondation groupe EDF soutient des projets et propose régulièrement des expositions ou représentations artistiques autour de sa collection.
- •Dès aujourd’hui et jusqu’au 31 janvier prochain, elle propose une série d’événements dans lesquels la danse rencontre la thématique de la lumière.
- •« Avec cet événement, qui s’inscrit dans une logique de saison culturelle, nous voulons valoriser les œuvres d’art de la Fondation groupe EDF, dans la continuité de ce que nous mettons en place toute l’année », Alexandre Perra, délégué général de la structure.
- •« Les rendez-vous sont destinés au grand public, mais aussi aux bénéficiaires des quelque 300 associations que nous accompagnons chaque année, et au monde de la danse afin de le faire connaître », ajoute-t-il.
- •« On garde cette double facette avec des expositions d’un côté et des spectacles de danse de l’autre, et on creuse le fil rouge de la lumière », détaille Alexandre Perra.
- •Cet élément est en effet au cœur de toutes les productions, en tant que matériau de création et pas seulement pour l’éclairage.
- •Plusieurs chorégraphes de renom vont avoir une carte blanche : la Sud-africaine Robyn Orlin, le Brésilien Volmir Cordeiro, les Français Solène Wachter et Hervé Koubi, ainsi que le Britannique Russell Maliphant, qui présentera un solo inédit en France.
- •Le ballet junior d’Angelin Preljocaj sera aussi de retour à la Fondation.
- •Des battles de danse et d’autres rendez-vous festifs complèteront la programmation.
Y aller : 6 rue Juliette Récamier, 7e. Visites gratuites du mardi au dimanche, de 12h à 19h, sur réservations ici. Spectacles de 0 à 10 €.
Jusqu’au 30 novembre, des milliers de points de collecte sont ouverts à travers la France, dont une trentaine à Paris, permettant d’y déposer des jouets en tous genres, qui seront remis en état par des associations caritatives.
- •Ecomaison et ecosystem joignent cette année leurs deux opérations,La Grande Collecte Solidaire des Jouets et Laisse Parler ton Cœur.
- •L’objectif commun est de donner une seconde vie aux jouets, tout en alimentant le réseau associatif et en promouvant l’économie circulaire à la veille de Noël.
- •Poupées, peluches, petites voitures, jeux de société ou de construction, jeux électroniques : tous sont acceptés dans les bornes de collecte, même abîmés ou incomplets.
•Une fois les produits récoltés, les associations partenaires s’occupent du tri, du nettoyage et de la remise en état si cela est possible.
- •Elles vont ensuite les offrir ou les vendre à prix réduit dans leurs boutiques solidaires.
- •Les jouets non réemployés sont dépollués ou recyclés par Ecomaison et ecosystem.
- •En 2024, 2 866 hottes ont été collectées en France sur 2 500 points de vente, soit plus de 43 tonnes de jouets prises en charge par 90 associations.
- •À Paris, l’initiative Laisse Parler ton Cœur, organisée dans une douzaine d’arrondissements, avait à elle seule permis de récolter plus d’une tonne (1 075 kg) de jouets l’année dernière.
- •Une trentaine de sites de collecte sont ouverts partout dans la capitale.
- •Les magasins La Grande Récré, King Jouet, ou le Bon Marché (7e) participent, mais aussi des lieux de vie locale comme des mairies d’arrondissement (8e, 20e), des CPA (Conseil Parisien des Associations) et des MVAC (Maisons de la vie associative et citoyenne).
- •La liste complète est consultable sur le site internet.
Lancé en juin, le projet de transformation de la place Denfert-Rochereau (14e) se poursuit et attaque aujourd’hui sa phase principale. Végétalisation, mise en valeur du patrimoine et accessibilité plus importante sont notamment attendues.
- •Une première concertation a été lancée en 2021 pour savoir quel avenir donner à la place.
- •361 Parisiens ont contribué en ligne et 4 suggestions majeures ont été retenues : apporter une place nouvelle au végétal, développer les mobilités douces, rendre ce lieu de passage plus agréable et mettre en valeur les éléments architecturaux et patrimoniaux.
- •Après une 2e phase de réflexion entre octobre 2023 et février 2024, les préparatifs des travaux ont démarré en juin.
- •Depuis cette nuit, plusieurs nouveautés sont à noter sur le chantier, qui attaque aujourd’hui sa phase la plus importante, qui va durer plusieurs mois.
- •Elle va notamment concerner les sols et le partage de la route.
- •Près de 800 m de pistes cyclables doivent être créés, ainsi que des voies réservées au bus.
- •Des espaces piétons vont aussi être aménagés. À terme, 4 390 m² de surface doivent être piétonnisés sur cette place de près de 4 hectares.
- •Plus de 30 000 végétaux, dont une centaine d’arbres, seront ensuite plantés sur 3 100 m² d’espaces verts, pour créer un espace qui ne sera pas sans rappeler les « forêts urbaines » de l’Hôtel de Ville (4e) ou de la place du Colonel-Fabien (10e).
- •Tout le détail du projet est à retrouver ici.
- •En conséquence, le square Georges-Lamarque est fermé jusqu’à début 2026, et le stationnement neutralisé sur plusieurs rues autour de la place.
- •La circulation est aussi fermée sur une partie des voies et sur certains aménagements cyclables.
- •Des déviations sont mises en place, passant par les rues environnantes.
REVUE DE PRESSE
Plongée dans le plus grand data center de France
Le plus grand data center de France, le Paris Digital Park, se situe à quelques kilomètres de Paris, à La Courneuve (93). Ce centre de données dispose de 5 000 km de câbles et de 630 000 serveurstournant en permanence pour fournir une puissance de 90 mégawatts à la structure, rapporte TF1 lors d’un reportage sur le site.
Le meilleur mille-feuille de France est à Paris
Le concours du meilleur mille-feuille de France a rendu son verdict il y a quelques jours, et une adresse parisienne a su se montrer parmi les 6 pâtissiers encore en lice. Mathieu Leveque, de la boulangerie La Parisienne, a été récompensé. Une réussite pour cette maison déjà élue meilleure baguette de Paris en 2025, rappelle Le Bonbon.
