L’Unesco a inauguré il y a une semaine, le 29 septembre 2025, un musée virtuel consacré aux biens culturels volés. Cette plateforme interactive, conçue par l’architecte Francis Kéré, expose près de 250 objets pillés ou dérobés à travers le monde. L’initiative vise à sensibiliser le public à un trafic criminel méconnu qui touche des dizaines de milliers d’œuvres et à faciliter leur restitution aux pays et communautés d’origine.
- •Lancé en septembre, le Musée virtuel des biens culturels volés est un espace numérique consacré à la lutte contre le trafic mondial d’œuvres et d’artefacts.
- •Ce projet est né après la conférence MONDIACULT 2022, où la protection et la restitution du patrimoine culturel ont été déclarées priorités internationales.
- •La collection rassemble près de 250 objets, mais elle pourrait s’étendre : le musée est en effet développé en partenariat avec Interpol, dont la base de données recense plus de 57 000 objets volés.
- •Ce musée numérique, imaginé par l’architecte Francis Kéré et financé par un fonds saoudien pour la culture, a coûté environ 2,5 millions de dollars.
- •Les visiteurs naviguent librement dans des espaces 3D conçus comme de véritables galeries.
- •Parmi les pièces exposées, on trouve notamment une statue en bronze du Bénin dérobée durant la période coloniale, un fragment de fresque égyptienne issu de fouilles illégales, ou encore une crosse épiscopale espagnole fabriquée à Limoges.
- •Chaque œuvre ou objet exposé est modélisé numériquement et accompagné d’une fiche détaillant son origine, les circonstances de son vol et les démarches entreprises pour sa restitution.
- •La plateforme contient plusieurs sections, dont une galerie des objets volés, un espace consacré aux restitutions et un auditorium virtuel.
- •Lorsqu’un objet est restitué, il disparaît symboliquement du musée.
