Depuis 2024, le CNRS mène dans le 20e une expérimentation sur les habitudes alimentaires des habitants, dans le cadre du projet EGOUT. Une nouvelle phase de la démarche est lancée aujourd’hui avec une réunion participative.
- •« L’observation de départ est qu’une partie de l’histoire de l’humanité peut être enregistrée dans les sédiments. Ils permettent de comprendre ce qui est consommé, l’état de santé de la population et son environnement », explique Jérémy Jacob, directeur de recherche au CNRS.
- •Dès 2022, les chercheurs tentent de comprendre comment cela s’applique dans la réalité, et comment ce qui est rejeté dans nos égouts peut donner des informations sur les citoyens et leurs pratiques de consommation.
- •« Au-delà des prélèvements que nous mettons en place, nous voulions impliquer les citoyens », ajoute Jérémy Jacob.
- •Dès mars 2024, le CNRS propose aux habitants du 20e de contribuer à une expérience participative. Durant une semaine, ils sont appelés à manger plus de fruits et légumes, et le contenu des eaux usées est étudié.
- •« On a essayé d’associer le plus de personnes, en travaillant notamment avec les enfants de l’école Pyrénées », précise le directeur de recherche.
- •Les résultats ont été clairs : « L’expérience a fonctionné. On a noté une augmentation de certains traceurs d’alimentation, se réjouit-il. En revanche, impossible de savoir combien de personnes ont participé. »
- •Le CNRS donne rendez-vous aux curieux à 17h à la mairie du 20e, pour participer au choix des aliments qui seront étudiés cette année pour la 2e phase.
- •« Dans un objectif de reproductibilité, on va remettre en place une semaine autour des fruits et légumes. En plus, on aimerait choisir, pour chaque jour, des aliments supplémentaires, qui puissent être détectables avec nos traceurs », conclut le chercheur.
- •L’action devrait avoir lieu en novembre.
L’Académie Internationale de Musique (AIM) propose une série de concerts classiques dans des lieux prestigieux de la capitale, à partir d’aujourd’hui et jusqu’à mardi prochain, dans le cadre de son festival.
- •Le Festival de l’Académie offre au public une douzaine d’événements musicaux dans des lieux emblématiques comme la salle Cortot (17e), espace doté d’une acoustique exceptionnelle.
- •« Ce festival existe pour que les étudiants de l’AIM puissent se produire sur scène chaque année et évaluer leurs progrès en temps réel », explique Alexandra Roshchina, directrice artistique de l’académie.
- •« Outre notre partenariat avec l’École Normale de Musique de Paris et la salle Cortot, nos jeunes se produisent cette année au Musée National Jean-Jacques Henner (17e) et à l’Hôtel Bedford (8e) », ajoute-t-elle.
- •Les années passées, le Petit Palais (8e) et le Musée de la Vie Romantique(9e) ont ouvert leurs portes aux musiciens.
- •Retrouvez le programme complet de ces concerts gratuits ici.
- •D’abord née à Lyon, l’AIM accueille depuis 4 ans à Paris, chaque année en juillet, une cinquantaine de stagiaires pour un programme intensif.
- •« Pendant une dizaine de jours, à travers des cours et des masterclasses, des jeunes préparent leurs concours et viennent se perfectionner avec des professeurs venus du monde entier. »
- •« L’ambiance est conviviale et une bonne partie de nos étudiants nous suit depuis plusieurs années, raconte la directrice artistique. On retrouve cette familiarité dans les concerts du festival. »
- •Si les pianistes, violonistes et chanteurs sont majoritaires au sein de l’académie, les profils restent divers.
Cet été encore, la culture prend l’air en Île-de-France. Du 11 juillet au 6 août 2025, la Région propose la 9e édition de L’Île-de-France fête le théâtre, un festival itinérant et gratuit, orchestré par les Tréteaux de France – Centre dramatique national. Quatre îles de loisirs accueilleront cette programmation festive et familiale : Créteil, Saint-Quentin-en-Yvelines, Draveil et Cergy-Pontoise. Chaque escale est l’occasion de redécouvrir le théâtre autrement, dans un cadre naturel et accessible.
Au programme : 16 spectacles, 1 concert, et de nombreux ateliers gratuits mêlant théâtre, cirque, danse et récit. Le public est invité à participer activement à des stages, échanger avec les artistes ou simplement profiter des représentations en plein air. Tous les spectacles sont gratuits, sur réservation et dans la limite des places disponibles. Une belle manière d’allier vacances, nature et culture à deux pas de chez soi.
Avec cette initiative, la Région Île-de-France réaffirme son engagement en faveur de l’accès à la culture pour tous, partout sur le territoire. En soutenant ce théâtre populaire et itinérant, elle favorise la rencontre entre les artistes et les habitants, et renforce le lien social autour de l’imaginaire et du jeu.
👉 Pour retrouver toutes les dates, les infos pratiques et réserver vos places, cliquez ici.
Une cave 100 % sans alcool vient de s’installer à Boulogne-Billancourt, à quelques hectomètres de Paris. La Cave Parallèle propose des centaines d’alternatives aux boissons alcoolisées.
- •La Cave Parallèle, projet lancé par Jérôme Cuny en 2023 à Nantes, se développe aujourd’hui avec une 3e boutique, la 1re en Île-de-France, à Boulogne-Billancourt.
- •C’est Peter May qui accueille les clients dans sa boutique francilienne. « J’étais moi-même client depuis 2 ans, raconte-t-il. On a commencé avec mon épouse en faisant un Dry January, et j’ai progressivement complètement arrêté l’alcool. »
- •« J’ai trouvé du goût, des arômes, des cépages… Tout ce que je cherchais dans une boisson, avec de nombreux effets positifs, sur le sommeil, la récupération, les capacités mentales et le sport », ajoute-t-il.
- •Dans la boutique, plus de 250 références de vins désalcoolisés sont proposées, en rouge, blanc, rosé, avec même des effervescents.
- •« La désalcoolisation requiert un équipement spécial et l’accord du vigneron, pour un produit qui se rapproche vraiment de l’authentique, et pas un assemblage de jus », détaille Peter May.
- •Bières blondes, brunes, IPA, ambrées ou blanches, mais aussi spiritueux, herbacés ou désalcoolisés, sont proposés.
- •Enfin, des infusions, jus aromatisés, kombuchas et autres ginger beer, voire même des créations qui n’ont pas d’équivalent, sont aussi disponibles.
- •« La clientèle est très variée », affirme Peter May.
- •« En 2 semaines, j’ai eu des personnes qui cherchent à lever le pied sur l’alcool, mais aussi des femmes enceintes, des sportifs, tournés vers le bien-être, et même des jeunes. Il y a de tous les profils », raconte-t-il.
- •« Dès que quelqu’un veut découvrir nos produits, je lui propose une dégustation, et en général ça plaît. J’ai même surpris des clients amoureux de vins qui ont de belles caves chez eux », se réjouit le commerçant.
Depuis quelques semaines, Grand Jardin, ferme installée dans le Perche, en Eure-et-Loir (28), à 1h30 de Paris, propose des livraisons hebdomadaires de paniers de légumes, accessibles aux Parisiens vivant dans le 16e et le 17e.
- •Après une carrière dans l’hôtellerie, Romain Viennois a décidé il y a 6 ans de se réorienter et de créer Grand Jardin.
- •« Le projet est de développer à la fois une activité maraîchère, totalement en bio, puis de développer une agriculture diversifiée, avec des poules et la plantation d’un verger. Et à côté, on rénove des bâtiments pour en faire un site hôtelier insolite, qui permettra aux visiteurs de découvrir le fonctionnement de la fermedès la rentrée 2026 », explique-t-il.
- •D’abord installé les premières années dans les Yvelines, Grand Jardin s’est depuis quelques mois déplacé sur un terrain de 38 hectares en Eure-et-Loir, et compte 3 à 4 employés selon les périodes.
- •« Quand j’ai commencé à cultiver, des amis parisiens m’ont dit que ça serait sympa d’avoir des légumes. On a donc lancé des livraisons de paniers dans la capitale », raconte Romain Viennois.
- •Chaque semaine, le mercredi en fin de journée, une trentaine de familles est livrée, pour l’instant uniquement dans les 16e et 17e ou à Neuilly-sur-Seine.
- •Chaque panier pèse au moins 4 à 5 kg et contient minimum 6 légumes, avec «toujours une salade et une aromatique ». « En ce moment, on a des tomates, courgettes, aubergines, poivrons, concombres, et toujours des carottes, oignons ou pommes de terre qui poussent sous serre », énumère le maraîcher.
- •Il prévoit simplement une pause au mois d’août.
- •Les formules sont disponibles pour 23 à 27 € par semaine ici.
- •À chaque livraison, une newsletter est publiée pour informer sur l’actualité de la ferme, le chantier de l’hôtel et pour donner quelques conseils et recettes pour bien préparer les produits.
Une visite locale de la Petite Ceinture
Dans le cadre du programme Nature en ville, la mairie du 19e organise tout l’été des animations permettant de découvrir l’arrondissement. Ce mercredi, rendez-vous à 14h20 au square quai de Gironde pour unepromenade sur la Petite Ceinture, cet ancienne route ferroviaire reconvertie en couloir vert.
- 14h30.
- 13 quai de Gironde, 19e.
- Gratuit.
Les jeunes en fête à Belleville
Les mercredis 9, 16 et 23 juillet, le boulevard de Belleville (10e) s’agite de 17h30 à 20h30, avec des animations gratuites spécialement créées pour les enfants, de 11 à 18 ans. Matchs de foot entre robots, jeux d’arcade, ateliers de sensibilisation au tri, sports en tout genre et créations artistiques sont au programme.
- De 17h30 à 20h30.
- Sur le boulevard de Belleville.
- Gratuit.
La Maison des histoires, musée à jouer pour les enfants, ouvre aujourd’hui un nouveau lieu dans le quartier de Bastille, au 7 cité de la Roquette (11e).
- •Après le succès de la première Maison des histoires dans la librairie Chantelivre(6e), le concept s’exporte à Bastille dans un ancien bâtiment industriel du début du XXe, d’une surface de 740 m² répartis sur deux niveaux.
- •Ce musée à jouer, créé par la maison d’édition L’École des loisirs, « est un lieu d’amusement pour les enfants âgés de 0 à 7 ans, autour des classiques de la littérature de jeunesse de notre maison d’édition », commente Agathe Jacon, directrice générale de la Maison des histoires.
- •Conçu par une commissaire d’exposition et deux scénographes, le lieu plonge les petits dans 12 univers littéraires différents.
- •Parmi eux : Chien Bleu de Nadja, Loulou de Grégoire Solotareff ou encore Chien Pourri de Colas Gutman et Marc Boutavant.
- •« La Maison des histoires est une façon de créer un rapport affectif aux livreset permet aux parents de passer du bon temps avec leur enfant autour d’une offre culturelle », ajoute Agathe Jacon.
- •Pendant 2h, les enfants sont plongés dans des décors immersifs dont les jeux sont adaptés aux histoires.
- •« Ils grimpent par exemple dans le château des Trois Brigands et découvrent leur trésor », raconte-t-elle.
- •Les costumes et accessoires mis à disposition des visiteurs leur permettent de vivre l’histoire comme s’ils en étaient les personnages principaux.
- •Le lieu, d’une capacité d’accueil de 180 personnes, dispose également d’un théâtre intimiste où ils profitent de lectures-spectacles de la troupe des Raconteurs d’histoires.
- •Réservation conseillée ici, 15 € enfants, 10 € adultes. Ouverture tous les jourspendant les vacances, de 9h30 à 18h30.