Le 18 juin 1945, la France célèbre la fin de la Seconde Guerre mondiale avec une cérémonie en grande pompe : la Fête de la Victoire et de l’appel. Malgré son importance, cette célébration reste aujourd’hui largement oubliée.
- •Le 18 juin 1945, quarante jours après la capitulation allemande, Paris célèbre la victoire des alliés sur les forces de l’Axe.
- •Plusieurs places fortes, dont les Champs-Élysées, l’Arc de Triomphe et la place de la Concorde sont retenues pour accueillir un grand défilé militaire.
- •Des milliers de soldats, issus des Forces françaises libres (FFL) et des Forces françaises de l’intérieur (FFI), paradent face à une foule présente en nombre.
- •Le général de Gaulle, accompagné du sultan du Maroc, Sidi Mohammed ben Youssef, remet la Croix de la Libération à des personnalités étrangères, en guise de symbole de l’unité des nations alliées.
- •Le choix du 18 juin est mûrement réfléchi : il marque le cinquième anniversaire de l’appel du général de Gaulle, émis depuis Londres en 1940 pour exhorter les Français à résister à l’occupation nazie.
- •Cet appel est devenu le symbole de la résistance, du refus de céder à la défaite et d’une lutte féroce pour la liberté.
- •En 1945, cette date est donc doublement symbolique : elle célèbre la victoire sur l’occupant et salue ceux qui ont combattu dans la clandestinité au péril de leur vie.
- •Malgré son importance, la Fête de la Victoire et de l’appel du 18 juin est rapidement tombée aux oubliettes.
- •La date du 8 mai, jour de la capitulation allemande, s’impose en revanche comme la principale célébration.
- •Le 18 juin reste dans nos mémoires pour l’appel du général de Gaulle, mais sans rapport direct avec la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Les grandes tendances du snacking à Paris
La 15e édition du Congrès du Snacking se déroule ce mercredi au Pavillon Royal (16e). L’occasion de s’intéresser aux grandes tendances de ce marché en perpétuelle progression dans la capitale.
- •L’événement, payant pour les participants, réunit chaque année tous les acteurs de la restauration rapide.
- •Il permet de faire le bilan de l’année écoulée pour le secteur et d’évoquer la conjoncture et les évolutions du métier.
- •« Cette année, nous avons 4 grandes séquences, sur l’évolution de l’offre et du positionnement des enseignes, l’impact sur les achats et l’organisation, les circuits alternatifs et enfin le rôle du digital et des réseaux sociaux », explique Paul Fedèle, directeur des rédactions de France Snacking, organisateur du rendez-vous.
- •« Paris est l’épicentre des tendances, car on a une clientèle diversifiée, avec beaucoup de gens qui viennent de l’extérieur pour travailler et qui y mangent le midi. Pour le snacking, la vraie bataille est celle du déjeuner », juge-t-il.
- •Si le parc connaît une augmentation globale, les burgers et les sandwichs ne sont pas les mieux lotis. « Il y a un léger tassement, peut-être une saturation, mais ça continue de progresser », précise Paul Fedèle.
- •« Ce qui monte en puissance, c’est le poulet frit. C’est une thématique transcommunautaire, et une protéine moins chère que le boeuf », ajoute-t-il.
- •« Sur Paris, on note une multiplication des coffee shops, de plus en plus nombreux surtout chez les indépendants ».
- •Les food trucks, installés, ne se développent pas spécialement, répondant à des espaces très spécifiques.
- •« Les cuisines du monde progressent aussi, avec des inspirations d’Amérique latine ou d’Asie. Et on voit même d’autres thématiques qui s’installent, comme la cuisine grecque, levantine ou africaine », conclut-il.
Chanter en chœur pour une bonne cause, voilà la proposition de la Fondation ARC pour la recherche sur le cancer, qui organise ce soir une soirée solidaire au Café de la danse (11e).
- •Ce rendez-vous, co-organisé par le dispositif des Soirées La La La, propose de rejoindre une chorale géante éphémère.
- •Le temps d’une soirée, intitulée En chœur, chanter pour la recherche, plusieurs centaines de choristes se réunissent. 500 personnes sont attenduesce soir.
- •Valentine Derreumaux, cheffe de chœur et créatrice des Soirées La La La, animera la soirée, et proposera une chanson, d’un répertoire pop, rock ou de variété contemporaine, que le public pourra découvrir et apprendre.
- •Des musiciens seront présents pour accompagner cette troupe improvisée.
- •Pour s’inscrire au rendez-vous, via ce lien, il faut faire un don de 30 €, entièrement reversé à la recherche sur le cancer et qui donne lieu à une déduction d’impôts.
- •Le concept de ces soirées a été lancé il y a un an par la Fondation ARC, et décliné dans plusieurs villes françaises.
- •« Pour la Fondation ARC, c’est un acte de solidarité concret. Sans subvention de l’État, nous fonctionnons exclusivement grâce à la générosité du public, via des dons, legs, mécénats… Il n’y a pas de petit don. Tous font avancer la recherche contre le cancer », souligne Astrid Paris de Bollardière, responsable des événements de collecte de la Fondation.
- •Les quatre derniers événements ont réuni plus de 1 500 participants et permis de collecter plus de 63 000 €. Une bande-annonce est à découvrir ici.
Y aller : 5 passage Louis-Philippe, 11e, de 19h à 22h30.
Depuis septembre dernier, l’Orchestre de chambre de Paris a créé, en partenariat avec l’Association au service des autistes et de la pédagogie (ASAP) – Les petites victoires, L’Orchestre et moi. Fany Maselli et Marina Chamot-Leguay, membres de la troupe, nous racontent ce projet inclusif.
- •Dans le cadre de L’Orchestre et moi, des musiciens de l’Orchestre de chambre de Paris interviennent auprès de personnes autistes pour un programme d’ateliers de pratique musicale.
- •L’objectif est de permettre aux participants de découvrir l’orchestre et ses différents instruments, de créer un lien avec la musique, voire de participer à la création.
- •« Nous faisons partie d’un orchestre engagé, qui participe à pas mal d’actions pour des publics isolés. On aime aller vers le public, et encore plus quand la musique peut créer un contact nouveau », explique Fany Maselli.
- •Deux groupes, l’un d’adultes et l’autre d’enfants, ont assisté depuis novembre à une séance par semaine, de 45 minutes ou 1h.
- •« On voulait que les participants ne soient pas passifs, mais puissent avoir un rôle. Petit à petit, ils ont pris des percussions, des bâtons de pluie, et certains ont commencé à créer eux aussi », raconte Fany Maselli.
- •« Au départ, l’interaction était compliquée, reconnaît Marina Chamot-Leguay, mais progressivement, les contacts se sont multipliés, avec beaucoup d’échanges de regards, des sourires et une belle énergie qui circule entre eux. »
- •Deux restitutions des ateliers de l’année sont prévues, aujourd’hui et mercredi prochain, à destination des parents.
- •« Pour nous, ce n’est pas l’arrivée qui importe mais le parcours. On a vu un vrai progrès : au départ, on avait trois parties dans notre séance, maintenant on arrive à une dizaine. Ils sont beaucoup plus réceptifs et à l’aise, on sent que c’est un bon moment pour eux », se réjouissent les musiciennes.
REVUE DE PRESSE
La difficile quête de logement des étudiants
Alors que l’été approche, des milliers d’étudiants doivent écumer les annonces immobilières pour trouver un logement pour leur rentrée à Paris. Selon une étude de Particulier à particulier, il y aurait parfois jusqu’à 1 400 demandes par annonce, et 77 % des logements les plus demandés seraient des studios, détaille Le Bonbon.
Le chef star Ottolenghi enfin à la Grande Épicerie
Yotam Ottolenghi, chef anglo-israélien mondialement reconnu, va exporter pour la première fois ses produits en France, à la Grande Épicerie (7e). Basé à Londres où il possède sept restaurants, le cuisinier s’est fait un nom grâce à seslivres de recettes. Harissa verte ou à la grenade, épices et sauces sont à découvrir, note Le Parisien.