Actualités

Infos Paris.

Trafic : Sur le boulevard périphérique intérieur, la bretelle d’accès depuis la Porte de Chatillon sera fermée de 21h à 6h demain matin.

Donner pour les tout-petits

Les Restos du Cœur, en partenariat avec la Ville de Paris, organisent à partir d’aujourd’hui une collecte spéciale pour les bébés et les jeunes enfants.

 

  • C’est la 16e campagne de cette opération baptisée « Restos Bébés du Coeur »L’objectif ? Apporter une aide aux centres parisiens des Restos du cœur et aux restos Bébés, dans lesquels sont inscrits 3 600 enfants de 0 à 36 mois.
  • Les sept centres parisiens distribuent de la nourriture, des couches et parfois des vêtements et produits d’hygiène aux familles qui en ont besoin. Ils sont répartis dans les 10e, 11e, 14e, 15e, 18e et 20e arrondissements.
  • Les cinq Restos bébés offrent aux familles les plus en difficulté un accompagnement personnalisé (santé, lien avec les services sociaux…) ainsi que des vêtements et produits d’hygiène.

 

  • Les Restos Bébés du Coeur collectent des vêtements en très bon état dans les tailles de 0 à 5 ans : des chaussettes, des bodies, des pyjamas, des pantalons, des robes, des pulls, des gigoteuses, des manteaux ou encore des chaussures (tailles 16 à 28).
  • Les besoins concernent aussi les produits d’hygiène (lingettes, savon, sérum physiologique…), les couches et les articles de puériculture (porte-bébés, biberons neufs, poussettes…).
  • On peut également donner du lait 1er, 2e ou 3e âge, de préférence en poudre.

 

  • Les points de collecte se situent dans chacune des 17 mairies d’arrondissement, où il est possible de donner jusqu’à vendredi ou samedi selon la mairie concernée.
  • Autres lieux de collecte, les 56 centres de PMI (Protection maternelle et infantile) de la ville ou l’un des 97 établissements d’accueil de la petite enfance (crèches municipales ou associatives) participant à l’opération.
  • La Ville précise qu’elle fera un don de 10 000 € en couches, biberons et produits d’hygiène distribués aux familles bénéficiaires.

En lutte contre l’esclavage moderne 

La Journée internationale pour l’abolition de l’esclavage tombe aujourd’hui. Il perdure sous certaines formes, en particulier l’exploitation abusive d’employés de maison. Le CCEM, qui fête ses 30 ans, dénonce ses pratiques assez courantes à Paris. 31% des cas de travail forcé recensés le sont dans la capitale.

DE QUOI PARLE-T-ON ?  📝

  • On commémore chaque année le 2 décembre l’adoption par les Nations unies, en 1949, de la Convention pour la répression et l’abolition de la traite des êtres humains et de l’exploitation de la prostitution d’autrui.
  • Si l’esclavage pourrait sembler appartenir à une époque révolue, il n’en est malheureusement rien : l’esclavage moderne perdure dans le monde, y compris en France.
  • Cette appellation désigne des pratiques comme « le travail forcé, la servitude pour dettes, le mariage forcé et la traite des êtres humains », selon les Nations unies. 50 millions de personnes en sont victimes dans le monde.

FOCUS SUR LE CCEM 🔎

  • En France, ce phénomène est combattu par le Comité contre l’esclavage moderne. Le CCEM, qui fête ses 30 ans cette année, a son siège à Paris, boulevard Vincent Auriol dans le 13e arrondissement.
  • Le comité, qui précise accompagner entre 200 et 250 personnes par an en France, a été créé en 1994 par Dominique Torrès, une journaliste qui enquêtait sur le meurtre d’une jeune domestique d’origine marocaine à Londres.
  • Ses missions sont de dénoncer les situations d’esclavage moderne, accompagner les victimes et porter ces affaires en justice. En 2005 et 2012, il a obtenu la condamnation de la France par la Cour européenne des droits de l’Homme dans des affaires d’esclavage domestique.
  • Depuis sa création, le CCEM « observe de réelles avancées en matière de lutte contre l’esclavage moderne », malgré des obstacles concernant la formation des professionnels et le manque de moyens pour soutenir les victimes.

DE PLUS EN PLUS DE CAS 📈

  • « En 2023 nous avons accompagné 304 victimes originaires de 49 pays, dont la France, précise le CCEM. Son vice-président David Desgranges indiquait il y a quelques semaines à L’Humanité que le nombre de personnes prises en charge « a augmenté de 70 % » depuis 2019.
  •  Parmi les victimes accompagnées l’an dernier, « Le CCEM qui fête ses 30 ans, dans le huis-clos de domiciles privés, mais aussi de petites entreprises telles que des boulangeries, des bars ou  des restaurants. »
  • Le comité collabore avec l’Inspection du travail, ce qui permet le règlement rapide de certaines affaires. Dans son rapport 2023, le CCEM cite le cas d’une femme et sa fille mineure venues d’Amérique latine qui ont subi l’exploitation domestique d’une gardienne d’un immeuble cossu de la capitale.
  • Le journal Libération a récemment publié une enquête révélant les accusations d’esclavage moderne visant des diplomates d’ambassades parisiennes. Plusieurs domestiques témoignent de violences qu’elles affirment avoir vécues chez leur employeur.

Quel avenir pour le Grand Palais éphémère ?

Le sort du bâtiment, censé quitter le Champ-de-Mars au plus tard le 30 novembre, reste incertain. Passé cette date, son gestionnaire dans l’illégalité doit s’acquitter de pénalités de retard qui ne vont pas tarder. Les riverains souhaite sa départ voire sa démolition mais son démontage pourrait durer des mois.

 

  • Le Grand Palais éphémère, conçu par Jean-Michel Wilmotte et inauguré en 2021, a été érigé sur le Champ-de-Mars pour pallier la fermeture du Grand Palais, en travaux.
  • Celui-ci a servi d’écrin aux épreuves d’escrime des Jeux de Paris 2024 et a repris ses activités avec l’organisation de Paris Photo, de FAB Paris ou d’Art Basel.
  • La question se pose donc de la pérennité de la structure du Champ-de-Mars qui comme son nom l’indique devait être temporaire.
  • Le Grand Palais éphémère a en effet accueilli des événements culturels et sportifs, notamment lors des Jeux mais il n’a plus de raison d’être. Le jardin devait retrouver contractuellement son aspect initial.
  • Construite en bois, cette salle modulaire de 10 000 m2 qui a coûté 40 millions d’euros est pratique et certains imaginent l’exploiter encore.
  • Alors qu’elle devait contractuellement quitter le Champ-de-Mars au 30 novembre, elle est toujours là. Son gestionnaire, GL Events, ne prévoit finalement de la démonter qu’à partir du « premier trimestre 2025 ».
  • De quoi susciter l’agacement des élus de la Ville, qui ont voté à l’unanimité le 20 novembre, en Conseil de Paris, des pénalités pour occupation illégale de l’espace public contre GL Events.
  • « Le Grand Palais éphémère est, comme son nom l’indique éphémère, et doit donc quitter le Champ-de-Mars afin que celui-ci puisse être rénové et retrouver sa destination de jardin public », a notamment lancé Jean Laussucq, adjoint de Rachida Dati à la mairie du VIIe.
  • « Qui dit Grand Palais éphémère dit qu’il ne peut pas être pérenne », a aussi martelé Patrick Bloche, premier adjoint d’Anne Hidalgo, cité par Le Parisien.
  • Les riverains ne voient pas non plus forcément d’un bon oeil la maintien de cette structure, à l’image de l’association des Amis du Champ-de-Marsmobilisée ce sujet.

 

  • De son côté, GL Events souhaite un « remontage immédiat dans son emplacement définitif » pour le bâtiment, qui pourrait déménager en banlieue parisienne. Saint-Denis fait partie des pistes envisagées.
  • Dans un communiqué, l’entreprise prévient qu’avancer le déménagement de la structure entraînerait « un démontage sauvage qui ouvre sur une gabegie totale incompréhensible ».
  • Le Grand Palais éphémère pourrait aussi connaître un autre sort : sa destruction. Cette option est envisagée par les élus et pourrait être décidée par la Réunion des Musées nationaux (RMN), titulaire du site.
  • « Si la RMN choisit le bras de fer, ça peut être démoli très rapidement », selon Jean Laussucq, cité par Actu Paris. Il assure même que « cela peut prendre quelques semaines pour être démoli d’ici la fin de l’année. »

REVUE DE PRESSE

 

Le passe Navigo mensuel, qui coûte actuellement 86,40 €, va augmenter de 2,40 € à partir du 1er janvier 2025, a annoncé France Bleu Paris. Cette nouvelle grille tarifaire va être adoptée le 11 décembre par les administrateurs d’Île de France mobilités. Le prix du passe annuel va aussi augmenter pour passer à 976,80 €, tout comme le passe Imagine R qui coûtera 384,30 €.

Un collectif de 500 personnes a déposé un recours auprès du tribunal administratif de Paris pour demander l’annulation du passage à 50 km/h sur le périphérique, rapporte France 3 Paris. « Excédés » par la mesure entrée en vigueur le 1er octobre, ces usagers espèrent voir la justice statuer dans les six mois. Leurs avocats veulent aussi s’attaquer à la zone à trafic limitée (ZTE), en place depuis début novembre.

Source L’Essentiel

Laisser un commentaire