Trafic : L’arrêté signé le 31 octobre par le préfet de police de Paris autorisant la création d’une zone à trafic limité, entre en vigueur aujourd’hui dans les 4 arrondissements de Paris Centre, hormis les quais hauts. Cette zone d’environ 5,5 km² ne sera plus autorisée qu’aux véhicules de secours, autobus, taxis, personnes à mobilité réduite, aux automobilistes y résidant ou y travaillant et ceux dont le point de départ et d’arrivée se trouve dans le secteur. Pour en connaître tous les détails, cliquez ici.
Le boulevard périphérique extérieur sera fermé de 21h30 à 5h du matin pour des travaux d’entretien courant des chaussées, entre la porte de Brancion et le quai d’Ivry.
Le mois (idéal) pour arrêter de fumer
Tout au long de ce mois de novembre, la CPAM de Paris organise gratuitement, dans ses centres de santé, des consultations avec un tabacologue. Il y en a dès aujourd’hui au centre de santé Réaumur. L’Assurance Maladie de Paris se mobilise avec une série d’actions pour convaincre et inciter les parisiens à arrêter ou réduire leur consommation.
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- En Île-de-France, le nombre de fumeurs réguliers est évalué à 1,9 million.
- Le mois sans tabac est un défi national collectif qui invite tous les fumeurs à passer 30 jours sans fumer. Cette 9e édition est soutenue par l’agence régionale de santé d’Ile-de-France. 114841 personnes se sont inscrites en France.
- L’idée est de donner un prétexte et d’offrir un accompagnement à ceux qui voudraient arrêter. Son slogan est : « Vous n’étiez pas seul quand vous avez commencé, vous ne serez pas seul pour arrêter ».
- Arrêter de fumer pendant un mois multiplie par 5 les chances de cesserdéfinitivement de consommer du tabac, selon diverses études. Au-delà des 30 jours, les symptômes de manque (nervosité, irritabilité) sont largement réduits.
- La CPAM de Paris organise gratuitement, dans ses centres de santé, des consultations avec un tabacologue. Elles sont ouvertes à tous, sur rendez-vous, au centre de santé Réaumur et au centre dentaire et d’orthodontie de Paris (CDOP).
- Ce lundi, il vous sera possible de rencontrer un spécialiste pour vous aider à réduire votre consommation au Centre de Santé Réaumur, au 106 Rue Réaumur, 75002 Paris de 14h à 18h. Pour prendre rendez-vous, vous pouvez appeler le Centre de santé Réaumur au 01 55 80 56 00.
- L’usage du tabac, comme le rappelle l’OMS, “est un facteur de risque majeur de maladies cardiovasculaires et de cancer du poumon.”
- Par ailleurs, un numéro vous pouvez appeler le 3989, un numéro gratuit pour discuter avec un tabacologue. Une application Tabac info service peut aussi vous aider ceux qui le souhaitent dans cette démarche.
- L’assurance maladie de Paris s’est associée à l’association Addictions Alcool Vie Libre afin d’animer des ateliers pour sensibiliser aux méfaits du tabagisme à destination des jeunes en insertion.
- Demain et tous les mercredis du mois de 13h à 16h, un atelier sera proposé au niveau -1, à la bibliothèque de la Cité de la santé.
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- 24 milliards d’euros ! C’est le coût des soins engendrés par la consommation de tabac pour les finances publiques.
- Ces dépenses de santé ne sont pas équilibrées par les recettes fiscales liées au tabagisme : 13,2 milliards d’euros d’ici à la fin de l’année 2024, selon les estimations du ministère de l’Économie.
- 1 homme sur 4 fume en Ile-de-France, selon Santé Publique France. Pour les femmes, on serait à une Francilienne sur 5.
- D’un point de vue sociologique, le tabagisme quotidien est plus fréquent chez les franciliens les moins âgés et chez les personnes les moins diplômées.
Le quartier Montparnasse se refait une beauté
Dès aujourd’hui, les idées proposées par les habitants et usagers dans le cadre de l’opération « Embellir votre quartier » vont prendre forme dans le quartier de Montparnasse.. Les travaux commencent rue Delambre.
EN QUOI CETTE OPÉRATION CONSISTE-T-ELLE? 🔦
- Le 14e arrondissement va entamer un vaste chantier pour rendre le quartier de Montparnasse plus agréable conformément aux désirs des habitants. Il commence aujourd’hui et va durer jusqu’au 28 février 2025.
- Où, précisément ? Les travaux vont être menés au niveau de la rue Delambre, entre le boulevard du Montparnasse et la place Stéphane Hessel.
- Les habitants ont été invités pendant plusieurs mois à déposer leurs propositions sur le site idee.paris.fr. Elles ont été analysées, validées. Elles vont désormais se concrétiser.
- Le but de cette démarche était de recueillir leurs suggestions dans le cadre d’une démarche participative intitulée « Embellir votre quartier ».
- Les riverains ont pu donner des pistes pour aménager des espaces verts, améliorer les relations entre les piétons, les automobilistes et les deux roues, créer des pistes cyclables et permettre aux citoyens de se réapproprier l’espace public.
- Concrètement, les trottoirs côtés pair et impair vont être élargis.
- Un plateau surélevé va être installé au carrefour entre la rue Delambre et le square éponyme. Il est aussi prévu de réaliser des jardinières, d’installer un arrosage automatique. 15 arbres vont être plantés.
- Une nouvelle couche de roulement assortie d’une « signalisation horizontale et verticale » est programmée.
QUEL IMPACT ? 🧐
- Entre aujourd’hui et le 6 janvier 2025 : La rue Delambre sera fermée, depuis la place Stéphane Hessel jusqu’au n°20.
- Sa mise en impasse, depuis le boulevard du Montparnasse s’accompagne de celle du square Delambre, depuis le boulevard Edgar Quinet jusqu’au square.
- Durant cette période, la collecte des déchets par la Propreté de Paris se fera sur la place Stéphane Hessel et au n°2 du square Delambre.
- Ensuite, du 7 janvier au 28 février 2025, les ouvriers procéderont à la fermeture et à la mise en impasse de la rue Delambre, depuis le boulevard du Montparnasse jusqu’au n°20 de cette artère.
- À noter que le sens de la circulation du square Delambre sera inversé tout en maintenant la continuité de la circulation sur la rue Delambre jusqu’à la place Stéphane Hessel.
- La collecte des déchets par la Propreté de Paris se fera durant ce temps, sur le boulevard du Montparnasse ou aux numéros 19 et 20 de la rue Delambre.
Drouant et le prix Goncourt 🍽️
Le plus prestigieux des prix littéraires sera décerné à l’heure du déjeuner, chez Drouant au 16, rue Gaillon, dans le 2e arrondissement. Cette tradition remonte à 1914.
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- Qui succèdera à Jean-Baptiste Andrea, l’auteur de Veiller sur elle, publié aux éditions de l’Iconoclaste ?
- Seule certitude, le lauréat ou la lauréate se trouve parmi ces 4 finalistes : Sandrine Collette, Kamel Daoud, Gaël Faye, Hélène Gaudy… Parité parfaiteentre les auteurs encore en lice à l’issue de trois sélections.
- A savoir, il n’y a eu que 13 femmes lauréates. La première femme à recevoir le prix fut en effet Elsa Triolet, en 1945. De grands noms de la littérature l’ont obtenu comme Simone de Beauvoir en 1954 ou Marguerite Duras en 1984.
- Les membres du jury se retrouvent traditionnellement le jour de la désignation du nom du vainqueur autour d’agapes savoureuses.
- Le repas se compose de six services avec des mets fins et un gibier, à plume ou à poils selon l’année. En 2023, les académiciens avaient mangé des huitres, du homard, du chevreuil, du turbot et un sorbet à la mirabelle.
- Mais impossible d’en savoir plus tant que sur le lauréat que les détails du “ menu spécial Goncourt qui est sous embargo jusqu’en début d’après-midi”.
- Cette année, l’établissement propose à ceux qui voulaient vivre une expérience culinaire ou culturelle originale de réserver une table et de déguster les mêmes mets que ceux qui seront servis aux académiciens.
- A condition d’avoir réservé 72 heures l’avance et de dépenser 190 euros, ils pourront se régaler avec le menu spécial signé par chef Romain Van Thienen, qui a fait ses gammes chez Yannick Alléno et Cyril Lignac, à proximité du salon Goncourt où ont lieu les délibérations des Académiciens.
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- L’académie Goncourt a été imaginée par Edmond de Goncourt en 1882 pour récompenser le « meilleur ouvrage en prose de l’année ». À sa mort en 1896, il indique dans son testament à Alphonse Daudet qu’il souhaite créer un prix littéraire doté de 5000 francs.
- Après de nombreuses péripéties judiciaires avec les cousins d’Edmond, le premier prix Goncourt est décerné à John-Antoine Nau pour son livre Force Ennemie paru aux éditions de la Plume en décembre 1903. Il avait été attribué chez Champeaux, place la Bourse, aujourd’hui fermé
- Pourquoi le prix Goncourt est-il décerné chaque année chez Drouant depuis 1914 ? Ce choix a été fait en hommage au fondateur de l’Académie, Edmond de Goncourt, qui avait ses habitudes en ce restaurant. C’était le premier restaurant à disposer d’un écailler à l’extérieur du restaurant. Monet, Rodin, Octave Mirbeau et même Clemenceau y venaient.
- Les dix membres de l’Académie se réunissent tous les premiers mardis du mois dans le salon du premier étage de Drouant (sauf au mois d’août) pour discuter de l’actualité littéraire. L’ambiance est cosy, la moquette épaisse et l’acoustique parfaite.
- À la rentrée, le jury Goncourt annonce une première puis une deuxième sélection de livres, et désigne lors d’un déjeuner et d’un vote au début novembre le lauréat du prix Goncourt de l’année.
- Symboliquement, le lauréat reçoit un chèque de 10 euros ! Mais le Goncourt fait vendre : les tirages du roman sont immédiatement très importants et les traductions à l’étranger assurées.
- Pour l’anecdote, un autre grand prix littéraire très convoité est décerné ici : le prix Renaudot, cadet du Goncourt.
- Le prix Renaudot a été créé par un groupe de journalistes qui en 1925 s’ennuyaient en attendant les résultats du Goncourt. Le tout premier Renaudot a été attribué en 1926. Ces critiques littéraires l’ont appelé ainsi en mémoire de Théophraste Renaudot, médecin et philanthrope qui avait lancé en 1631 le premier journal périodique intitulé La Gazette.
Revue de presse 🗞
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Une avancée pour les mamans. Une salle d’allaitement vient d’ouvrir à la maison des avocats du barreau de Paris dans le 17e arrondissement. Un 1er pas sur le chemin qu’il reste à parcourir pour faciliter la vie des avocates enceintes et en congé maternité et réduire les inégalités entre hommes et femmes dans cette profession, affirme le Parisien.
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L’Institut de recherche en sciences et technologies du numérique a pris ses quartiers dans l’ancienne école de Télécom Paris, dans le 13e arrondissement. Cette vaste opération de réaménagement porte sur plusieurs bâtiments. Elle a permis de créer 500 logements, notamment sociaux et étudiants, peut-on lire sur les Echos.