Désormais, leur utilisation est interdite aux mineurs et une plaque d’immatriculation a été ajoutée aux modèles en libre-service.
Les règles de location de trottinettes électriques se durcissent à Paris.
Réduire le nombre d’accidents
Il y a eu 22 accidents mortels de trottinette électrique l’année dernière à Paris. Et sur l’ensemble des accidents recensés en 2021, un quart concerne des mineurs. Pour faire face à l’anarchie globale qui s’est installée dans la capitale avec l’usage de cette nouvelle mobilité et pour réduire le nombre d’accidents, la mairie de Paris a décidé, après avoir réduit considérablement le nombre d’opérateurs (ils sont passés de 12 en 2018 à 3 en 2022), de mettre en place deux nouvelles mesures qui prennent effet depuis le 28 novembre 2022 :
• Interdiction aux mineurs
Désormais, l’usage des trottinettes en libre-service sera interdit aux mineurs. Pour appliquer cette mesure et empêcher les moins de 18 ans de monter sur une Trott’, un scan de la pièce d’identité devra être réalisé, ainsi qu’un selfie. Un système de contrôle vérifiera alors la cohérence entre la photo de la pièce d’identité et celle du selfie, afin d’éviter que certains petits malins utilisent la carte d’identité d’un parent ou d’un ami.
• Plaque d’immatriculation
Seconde nouveauté : la plaque d’immatriculation, désormais apposée à l’arrière de la trottinette. Celle-ci permettra de vidéo verbaliser les contrevenants aux règles de circulation. Ces derniers seront également bannis de la plateforme avec laquelle l’infraction a été commise.
15 000 trottinettes pour 3 opérateurs
La trottinette électrique est arrivée dans la capitale en 2018. Le premier opérateur était la société LIME, toujours en service aujourd’hui, avec deux autres opérateurs : DOTT et TIER. Ces trois opérateurs se répartissent le business de la trottinette électrique, avec un parc global de 15 000 véhicules. Ces deux nouvelles mesures viennent s’ajouter au bridage à 10 km/h dans 662 zones de la capitale instauré le 15/11/2021.
