Bernie Rhodenbarr tient une boutique de livres d’occasion sur la 11è rue Est de New York. Incollable sur l’histoire américaine, il parvient à épater chacun de ses clients. Du coup, il lui arrive de prendre une commande. Et dans ce cas, il téléphone à droite, à gauche. Son amie Carolyn, dont on ne sait pas son orientation sexuelle mais qui s’entend super bien avec Bernie, le conseille et va jusqu’à lui servir de complice quand il doit faire un larcin. Car notre héros dispose d’un autre talent, celui de monter en l’air.
Expert dans le fracturage de serrure, il aime les mécanismes très compliqués comme cela concernait un vrai challenge. Tant qu’il est question de livres, il n’a aucun problème pour s’introduire dans un domicile ou un musée s’il est accompagné par sa complice Carolyn. Enfin, pas tout le temps car il aime aussi opérer en solo. Particulièrement quand il rentre dans des locaux vides.
Quant au titre Le voleur qui comptait les cuillères, le roman ne parle que l’une d’entre elle. Il s’agit d’une commande et Bernie, sous une autre identité, se rend chez le propriétaire des lieux. Là, il se rend compte que les systèmes de sécurité sont omniprésents. Dans chaque pièce, chaque meuble, chaque ascenseur, des alarmes existent.
Le cambrioleur envisage de passer par un toit mais exclut rapidement cette solution. Par contre, il remarque une jeune femme dont il fera la connaissance. Elle se nomme Chloé et assure le secrétariat et les massages de l’habitant de l’appartement. Contre une grosse somme d’argent, il obtient d’elle quelle subtilise la cuillère. Il livre cette commande mais le client s’en va avec et ne paye pas.
Parallèlement, le policier Ray Kirshmann lui demande de l’aider dans une enquête difficile. Bernie va résoudre l’énigme et se découvrir un autre métier, celui de fin limier dans une affaire policière.
Un thriller atypique
Gallimard Série Noire. 352 pages.
21 €. Format 22,5 x 15,5 cm.
Dominique LE FUR
dl@infos-75.com