Autolib’ fête aujourd’hui son deuxième anniversaire. L’occasion de revenir sur la petite voiture grise qui séduit de plus en plus de franciliens et suscite même désormais l’intérêt bien au-delà de nos frontières…
Le premier service public d’automobiles électriques en libre service développé à l’échelle d’une grande métropole européenne a, dès le début, séduit 15 villes qui ont accompagné Paris dans l’aventure. Aujourd’hui Autolib’ Métropole, le syndicat mixte qui pilote le dispositif développé par le groupe Bolloré, compte 54 collectivités adhérentes (voir notre carte ci-dessous).
Deux ans après son lancement, le service Autolib’ encouragé par une forte demande et un succès qui se confirme jour après jour, poursuit son chemin avec plus de 830 stations et 4 300 bornes de charge à Paris et en métropole.
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Autolib’ en chiffres
En deux ans, Autolib’ est devenu un réseau dense :
– 2 000 véhicules en service.
– 40 000 abonnés actifs dont 38 000 abonnés à l’année.
– 3,4 millions de locations réalisées depuis le lancement.
– 30,8 millions de kilomètres parcourus depuis l’instauration du service, soit 770 fois le tour du monde.
– 6000 tonnes de CO2 économisés depuis la mise en place du service soit l’équivalent de 40 000 arbres plantés.
Ci-dessous, découvrez dans notre infographie d’autres chiffres importants à retenir sur le service.
Autolib’ vu par ceux qui l’utilisent
Clément et Cécile sont deux utilisateurs expérimentés du service Autolib’. Ils témoignent pour nous de ce qu’a changé pour eux la petite voiture grise…
Pourquoi ils ont choisi Autolib’
« Avec l’assurance, l’essence et le parking, je dépensais 400 euros par mois. Avec Autolib’ , cela me coûte 200 euros. » Clément, 30 ans, ne regrette pas son ancienne voiture. Cet habitant du 12e arrondissement utilise très fréquemment le service de partage d’automobiles électriques, qui a atteint les 40 000 abonnés (abonnement annuel). Au total, plus de 110 000 usagers ont déjà testé Autolib’, pour une journée, un mois ou en s’abonnant à l’année.
Lancé il y a 2 ans et accessible dans 57 collectivités d’Île-de-France, dont Paris, il compte désormais 840 stations et 2 000 véhicules.
« Facile à conduire et à garer »
Depuis son téléphone mobile, Clément repère d’abord les voitures disponibles à proximité. « Ma réservation est valable pendant trente minutes, et ma place à l’arrivée pendant quatre vingt- dix minutes », précise-t-il.
Clément, abonné Autolib »/Photo : Emilie Chaix
Abonné depuis un an, ce jeune actif apprécie la simplicité de la réservation et la voiture « silencieuse, facile à conduire et à garer ».
Son seul regret : le manque de propreté de certains utilisateurs qui « laissent le véhicule sale ».
« Autolib’ me permet d’être autonome dans mes déplacements »
Cécile, 38 ans, est également satisfaite : « Autolib’ me permet d’être autonome et de circuler quand je le souhaite. » Cette mère de famille utilise le service « pour des déplacements professionnels à des horaires décalés », et avec ses deux enfants pendant le week-end. « Le GPS intégré est utile pour repérer son itinéraire », ajoute-t-elle.
Pas de contrainte de parking
Côté stationnement, elle n’a plus à chercher une place dans son quartier très fréquenté du centre de la capitale. Elle économise ainsi la location d ‘un parking. « J’utilise Autolib’ depuis le 15e jusqu’à Maisons-Alfort (Val-de- Marne) chez mes amis, explique quant à elle Émilie, 29 ans. Et je rentre chez moi à l’heure de mon choix. » Le service fonctionne en effet jour et nuit, ce qui lui permet d’être complémentaire avec les transports en commun.
Votre Autolib’ vous y attend
Retrouvez sur cette carte toutes les communes d’Île-de-France où vous pourrez trouver le service Autolib’. Avant la fin de l’année, 4 nouvelles collectivités rejoindront Autolib’ Métropole: Clichy-Montfermeil, Rungis, l’agglomération de Nogent-Le Perreux et Bois Colombes.
Afficher Autolib : 2 ans ;
L’autopartage dans le monde:
Autolib’ est l’un des nombreux systèmes d’autopartage qui existe à travers le monde. Un peu d’histoire et de géographie pour mieux comprendre comment la voiture devient de plus en plus souvent un bien partagé.
L’autopartage à travers le monde
Le plus ancien : les Suisses
Panhard 1948
On estime généralement que la première coopérative d’autopartage est apparue à Zurich, en 1948. SEFAGE est alors une sorte de club de conducteurs qui avaient acquis une voiture en se cotisant et la partageaient. L’automobile était alors un bien de luxe, et SEFAGE visait à lever l’obstacle que constituait pour des revenus modestes l’acquisition d’un véhicule.
Cela dit, ce club n’a jamais cherché à commercialiser cette idée et cette expérience de solidarité fut sans lendemain. Elles mettaient néanmoins en place les ferments d’une idée qui allait avoir un immense succès quelques années plus tard.
Les plus nombreux : les Suisses encore
On sait les Suisses très soucieux de leur environnement. On n’est donc pas totalement surpris de les retrouver en première place quand il s’agit de car-sharing. Avec un taux de 1 utilisateur pour 77 habitants, la coopérative Mobility peut se prévaloir de statistiques qui font rêver.
Le pays compte quelques 1 380 stations et 2 650 véhicules qui permettent à quelques 105 000 utilisateurs de circuler par monts et cantons.
Pour utiliser la gamme de 9 voitures (électriques ou efficaces sur le plan énergétique) que propose Mobility, il suffit d’être abonné et de faire sa réservation (par Internet, appli ou téléphone) puis de prendre possession du véhicule à l’endroit choisi.
Selon Mobiliy, ce sont 23 000 voitures de moins qui circulent dans le pays grâce à ce service.
Le plus étonnant : Indianapolis
Jim Clark au 500 miles d’Indianapolis (1965)
Quand on entend Indianapolis, on pense tout de suite aux 500 miles. Une course automobile qui sent très fort le carburant et les décibels. Pourtant, c’est dans ce haut lieu de la performance aux hydrocarbures qu’Autolib va mettre pour la première fois le pied aux Etats-Unis.
Dès 2014, 500 véhicules électriques seront ainsi déployés dans la capitale de l’Indiana. Ce service sera assorti de 1200 bornes de recharge et 200 stations de locations. Et là-bas comme à Paris, c’est un partenariat public-privé qui a été choisi et les utilisateurs pourront déposer leur voiture à une station de location sans avoir à la ramener à leur point de départ.
En revanche, il est vraisemblable que toutes les voitures utilisées ne seront pas exclusivement des bluecars.
source: mairie de paris /
