Sécurité routière : des radars qui flashent dans les deux sens en circulation dès lundi
Vingt véhicules de police en seront équipés la semaine prochaine.
Vingt véhicules seront armés de cette nouvelle technologie. Paris, l’Ain, l’Aisne, les Côtes-d’Armor, la Dordogne, l’Eure-et-Loir, le Gard, l’Indre-et-Loire, le Loiret, la Manche, la Marne, la Moselle, la Seine-Maritime (deux radars), la Seine-et-Marne, la Seine-Saint-Denis, les Yvelines, les Hauts-de-Seine, le Val-d’Oise et la Vendée sont les départements concernés par la mise en circulation des radars. Ce sont 300 appareils qui devront sillonner les routes françaises d’ici 2015.
Les nouveaux radars ne sont toutefois pas infaillibles. Impossible pour eux d’être programmés pour repérer des excès de vitesse selon deux limitations différentes. Le radar ne pourra également agir que dans une seule ville à la fois, ne pouvant être utilisé sur une route à cheval entre deux communes.
50.000 amendes pour excès de vitesse au cours des six derniers mois
Depuis le lancement des 46 premiers radars mobiles mobiles en mars dernier et selon un bilan des six premiers mois d’utilisation, 50.000 amendes pour excès de vitesse ont été dressées avec ces appareils. Les neuf équipements qui ont relevé le plus grand nombre d’infractions sont ceux de Septemes-les-Vallons dans les Bouches-du-Rhône (8074), de Paris (7291), de Massy dans l’Essonne (6436).
Arrivent ensuite ceux d’Orléans dans le Loiret (5252), de Nice (4289), d’Arras (4234), de Saint-André-de-Cubzac (4090), de Lezennes (3174) et enfin de Toulouse (2999). Selon le ministère de l’Intérieur, «90% des infractions relevées portent sur des vitesses mesurées supérieures de 10 à 30 km/h par rapport à la vitesse limitée autorisée, 9% le sont pour une vitesse comprise entre 30 et 60 km/h supérieure à la vitesse limitée autorisée et 1% pour une vitesse supérieure de 60 km/h à la vitesse limitée autorisée».
En moyenne, chaque appareil a relevé 36 infractions par jour. Lors de ces six premiers mois, les forces de l’ordre ont assuré plus de 7.000 heures cumulées de contrôle dont 5000 en mouvement dans le flot de circulation et 2000 à l’arrêt sur le bord des routes. Une activité qui va forcément monter en puissance.
source -Atlantico/le Figaro