Depuis 1996, le Thalys relie Paris à Bruxelles et à Amsterdam. Au fil des années, d’autres destinations sont venues s’ajouter avec, tout d’abord, Cologne et désormais Düsseldorf et Essen. De Bruxelles, il rejoint la magnifique ville de Bruges et un peu plus loin Ostende. Avant d’arriver à Amsterdam, il dépose les voyageurs qui veulent prendre l’avion à l’aéroport de Schiphol.
C’est d’ailleurs l’ambition de ce TGV de supprimer la liaison aérienne Paris-Bruxelles qui génère 20 fois plus de Co2. Entre ces deux villes, il est toujours possible d’avoir recours au covoiturage ou aux autocars si l’on cherche les tous petits prix. Encore que le Thalys ne se trouve pas totalement démuni avec ses offres « Crazy Thalys », « Les Immanquables » et « Premières minutes ». Des billets ont ainsi été vendus l’été dernier au prix qui allait de 22 à 57 €. Actuellement, ces offres représentent 20% du chiffre d’affaires de ce train.
Un taux de satisfaction de 88% et une régularité à 90%
Le Thalys, c’est un train dont on se souvient quand on voyage en Première Classe car la nourriture est excellente, la presse diversifiée, les prises électriques à portée de main lorsque l’on est assis et une connexion Wi-Fi tout au long du trajet. Au premier voyage dans ce train, c’est la sensation de confort qui arrive en tête d’autant plus qu’il s’agit d’un TGV mais qui n’a strictement rien à voir avec ceux que l’on connaît en France. Le Thalys, en effet, paraît bien luxueux. Depuis le début du mois, un service clients sur Twitter en quatre langues existe.
En octobre, une nouvelle application sur mobile sera proposée avec une fonction vente. Un test va être réalisé qui permettra de pré-choisir son menu et la possibilité de télécharger deux magazines de son choix pendant le trajet.
En octobre ou novembre, le Thalys fêtera son 100 millionième voyageur transporté. Un beau succès et un moyen remarquable de voyager.
D. LE FUR