Comme souvent chez les racailles de quartiers, le petit caïd s’est déballonné devant « la justice de son pays en laquelle il a évidemment confiance ». N’est pas Jean Gabin qui veut.
Ensuite, petite revue de presse de ces jours derniers. Pierre Moscovici, celui qui pense en tout, hormis en français, à en croire Jean-Luc Mélenchon, assurait : « Quand quelqu’un avec qui je travaille bien, qui est un ami, se met en face de moi et me dit les yeux dans les yeux : “Voilà, je n’ai pas de compte en Suisse”, j’ai confiance. » Bravo, Dugenou !
Ensuite, sur RTL, Jérôme Cahuzac, désormais très mis en examen : « Pourquoi démissionner quand on est innocent ? Je n’ai pas cédé et je ne céderai pas ! » Ben si, finalement, bravo Ducon. Et pour finir, le même dans Le Nouvel Observateur : « Ce n’est pas moi, parce que ça ne peut pas être moi… » Bravo, Duconneau, c’est de l’argument. Tout ça pour ensuite avouer, piteux : « J’ai été pris dans une spirale du mensonge et je m’y suis fourvoyé… » Play It Again, pauvre type !
En attendant, le grand inquisiteur de la fraude fiscale vient de se faire serrer, la main dans un slip qui n’était pas le sien. On hurlera au poujadisme et à la démagogie. On dira que tout cela profite aux « extrêmes ». Peut-être, mais sûrement pas à cette France dont le Président garantissait la normalitude. En attendant, on nous dit que Marine Le Pen sortirait le champagne. Vu l’ampleur de la nouvelle, il ne serait pas incongru qu’elle le boive à même la baignoire.