Voir/Lire/Ecouter

Lire:La veille de presque Tout De Víctor DEL ÁRBOL

Après avoir beaucoup apprécié l’excellent roman « Toutes les vagues de l’océan », c’est avec un plaisir, non dissimulé, que nous retrouvons l’inspecteur Ibarra. Il revient de sa Galice natale et une femme qu’il a connu l’assaille au téléphone. Il finit par céder à ses appels et par la rejoindre dans une chambre d’hôpital. L’inspecteur se rend compte qu’il la connaît depuis des lustres. Elle fait partie d’une très vieille histoire. C’est la fille d’un riche industriel qui a tellement de sous qu’il ne sait plus qu’en faire. Cette femme s’appelle Eva Malher. Une fois remise sur pied, elle part vers un hôtel de Punta Caliente où elle se fait enregistrer sous le nom de Paola.

Elle s’y rend avec une voiture de collection, une Mercedes Cabriolet, appartenant à son mari. Elle qui affiche la cinquantaine tombe folle amoureuse d’un gamin bizarre de 17 ans. Ils copulent comme des dératés et à l’hôtel, l’histoire se répand, ça commence à jaser. Mauricio, le grand père du gamin, est choqué par cette relation. Dolores, la patronne de l’hôtel, voit cette relation comme scandaleuse. Daniel, le gamin, parvient à faire de Paola ce qu’il veut, tellement toutes les barrières de Paola ont été vaincues. Pendant ce temps, nous apprenons que l’hôtelière avait été institutrice avant de changer de métier et avait une relation avec un certain Julio, le frère de Daniel, avec qui elle a eu une fille, Marina. Daniel aimait beaucoup la fille de Dolores qui rêvait de devenir un oiseau marin et qui disparaîtra. Puis, il est aussi question d’Amérique latine avec des personnages troubles venus d’une autre époque…

Un roman très intéressant, très bien écrit, avec une intrigue qui amène le lecteur avec passion jusqu’aux toutes dernières pages.

lot 5 pistolets

22,50 € et 14,99 pour la version tablette

ACTES SUD. 24 x 14,5 cm

320 pages

D. LE FUR

la-veille-de-presque-tout,M427662

Laisser un commentaire