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LIRE : Creole Belle, de James Lee Burke

La ravissante fille évoquée dans le titre se nomme Tee Jolie Melton dans ce roman. Disparue depuis  plusieurs  jours,  elle  réapparaît,  comme dans un rêve,  au commissaire  Robineau quand celui-ci se retrouve hospitalisé. Il affirme qu’elle lui a laissé un Ipod avec plusieurs chansons qu’il est seul à pouvoir entendre car personne d’autres ne peut les écouter.

Seul Clete, ancien collègue et ex alcoolique provisoire, accorde quelque crédit à ces apparentes divagations et fait confiance à son pote policier. La recherche de Tee Jolie va mener les deux compères dans des histoires pas possible, y compris sur la piste d’un vieux nazi qui, à la différence de ses copains, ne s’est pas réfugié en Argentine ou au Chili mais en Louisiane.

Il s’agit d’une réelle trouvaille et il faut saluer l’imagination débordante de l’auteur. Dans Creole Belle, James Lee Burke ballade beaucoup le lecteur et les pages de descriptions occupent une grande place.

Puis survient Gretchen Horowitz, juive par sa mère car elle ignore encore qui est son père. Elle n’a peur de rien et vit confortablement de son métier qui n’est autre que tueur à gages. La jeune fille va se retrouver très copine avec Clete sans savoir qu’il s’agit de son géniteur et pense au début qu’il préfère les hommes car il n’éprouve aucun désir  pour  elle.

Le  roman  repose  essentiellement  sur  ces  trois  personnages  auxquels viennent  s’agréger  une myriade d’individus avec,  bien entendu,  quelques très méchants.

L’auteur nous avait habitués à de très beaux récits, mais cette fois, il gratifie le lecteur de ses opinions, de ses états d’âme et de ses réflexions sur différents sujets de société. S’il fallait faire une comparaison routière, Creole Belle avance comme sur le périf’ à 70 km/h avec plein d’endroits où il faudrait rouler à 30 alors qu’aux dernières pages on frôlerait le 220.

Avec ses 620 pages, il devient possible de parler de petite bible mais dans ce cas, il aurait fallu tenir le lecteur par le bout du nez en ne le laissant jamais s’échapper.

Un récit Louisiane !

DDD

620 pages, Rivages Thriller,

22 €

Format 15,5 X 22,5 cm.

Broché

james

Dominique LE FUR

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