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Essai :TOYOTA Prius rechargeable

20 ans après son lancement, la Toyota Prius, première voiture hybride au monde, est aujourd’hui une auto branchée. Mais la Prius plug-in deuxième génération fonctionne également à l’énergie solaire.

Une Belle sur prise.

1997-2017. En deux décennies, Toyota (et sa filiale Lexus) a déjà vendu plus de 10 millions de véhicules hybrides dans le monde. Et l’expérience est payante. Entre la version précédente et cette évolution, la Prius VHR (pour Véhicule Hybride Rechargeable) a doublé son autonomie de « tout électrique » pour profiter de 50 kilomètres réels, sans bruit et sans pollution. Cerise sur le toit de la Prius, des panneaux solaires photovoltaïques intégrés au pavillon (de série) qui permettent d’ajouter 5 kilomètres quotidiens aux possibilités de la japonaise.

En un an, la Prius VHR pourra ainsi rouler 1.000 km totalement gratuitement. Les grandes escapades lui sont évidemment autorisées grâce au moteur essence qui prend automatiquement le relais une fois la batterie épuisée. Dans cette configuration, la consommation mixte tourne autour de 4,5 l / 100 km. Sa vitesse maxi dépasse à peine les 160 km/h, mais reste somme toute suffisante pour une utilisation « en bon père de famille ».

En revanche, utilisée en mode tout électrique, la Prius VHR part au quart de tour. Une agilité très agréable en mode urbain où elle ne distillera qu’un taux de CO² limité à 22g/ km. A 2 grammes près, elle bénéficiait du bonus gouvernemental de 6.000€. Son propriétaire devra se contenter d’un coup de pouce de 1.000€.

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Le design de la Prius VHR ne laisse pas indifférent. Comme les autres modèles de la marque, elle adopte des lignes sculptées, un museau acéré et un arrière marqué avec deux bosselages sur le vitrage. A l’intérieur le tableau de bord semble minimaliste mais les écrans de contrôle fourmillent d’informations concernant les charges et dépenses d’énergie de la batterie.

Il suffira de tendre l’oreille à chaque râle du moteur thermique pour savoir que le passage de relais a été effectué. Autre sonorité disgracieuse, celle du moulinage de la boîte CVT qui, lorsqu’on enfonce le pied, se tord de douleur pour indiquer qu’il eut fallu accompagner sa progression, sans impatience. Pour le reste, la Prius se révèle confortable à vivre au quotidien pour qui n’aura pas besoin de convoyer plus de 3 passagers.

C’est une stricte quatre places dont la banquette arrière est amputée du siège du milieu pour cause système électrique. Pour faire simple, Toyota ne propose qu’une seule finition très complète de sa Prius VHR, d’où un tarif unique à 36.900 €.

Christophe Dameron

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