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Essai : Citroën Grand C4 Picasso

La nouvelle version 7 places complète l’offre de la marque aux chevrons. Bien équipée, elle plaira sans conteste à l’ensemble de la famille lors des grands trajets. La douceur légendaire de sa suspension constitue un des points forts de ce véhicule.

 

SUV ou Monospace

Quand on voit les succès commercial tonitruant d’une voiture comme la 2008, on se dit que le marché a largement voté pour les grandes comme les petites berlines surélevées. A leur crédit, il convient d’ajouter un look très tendance et de jolis feux arrière. Du côté des places arrière, elles se limitent à trois et c’est la faille qu’exploitent actuellement les monospaces. Il est très loin, le premier Espace avait été stigmatisé par les intellectuels qui l’avaient qualifié de « bétaillère à culs bénis ».

Depuis cette époque, les familles françaises se restreignent en majorité à deux ou trois enfants et les monospaces n’intéressaient plus que les surfeurs quand ils pouvaient les acheter après trois tours de compteurs. Ensuite le boom des familles recomposées a servi d’engrais fertile pour les véhicules à 7 places, une solution plus cocooning et plus économique que de partir à deux voitures (histoire vécue). Le C4 Picasso (paix à ses cendres) s’inscrit de plein fouet dans ce marché où l’offre reste encore faible à l’exclusion de camionnettes baptisée Ludospaces. Il suffit d’avoir été assis sur l’essieu arrière pour s’en souvenir avec précision.

 

Plus longue que la 5 places

En ajoutant deux places, la ligne s’est légèrement alourdie, ce qui est, somme toute, très normal. Le même phénomène se retrouve chez Peugeot avec les 3008 et 5008. Voilà pour le côté vu de l’extérieur car dedans, c’est le sentiment « lounge » qui se dégage pour les rangs 1, 2 et 3.

Parmi les aspects positifs, notons que le coffre de toit peut reposer sur des rails solidement accrochés à la carrosserie. A deux grands et quatre petits, il ne reste, en effet, que très peu de place à l’arrière et un coffre de toit bien profilé permet de ranger une grande quantité de bricoles et de vêtements. Autre point très positif, la troisième rangée de siège est accessible sans aucun déhanchement grâce à une porte bien dimensionnée.

De même, cette dernière accueille des gabarits d’assez grande taille. Il s’agira pour certains d’un petit détail mais cela évite de s’arrêter à tout bout de champ pour faire passer la marmaille du rang 2 au 3 et inversement. Pour faire bonne mesure, signalons que la climatisation fonctionne pour toute la famille, que ce n’est la peine de hurler pour se faire entendre et que le confort associé à une suspension très souple confèrent à la C4 Picasso un agrément de top niveau.

 

 Pour occuper les passagers arrière, des écrans peuvent être installés au dos des sièges avant.

Moteurs et Finitions

Comme toujours il y a le prix d’appel qui passe dans les pages des magazines spécialisés et sur les écrans de télévision. Pour la C4 Picasso, il est de 24 500 € avec un 90 ch HDI 1,6 l et la définition « Attraction ». Ce n’est pas cher mais pas drôle à conduire et tristoune à l’intérieur. Pour une finition un poil mieux il faut ajouter 1 150 € de plus.

Avec une majoration supplémentaire de 1 550 €, la finition rend la voiture carrément cool. Pour une conduite agréable, notre choix s’est porté sur le E-HDI 115 qui développe 270 NM à 1 750 tr/mn, émet 104 g de Co2 et consomme 6,1 l aux 100 km. Avec le niveau « Intensive », le tarif est de 28 900 €, un prix très correct pour un véhicule de cette catégorie.

D. LE FUR /T Youf

informations :

Grand C4 Picasso Monospace – Configurateur – Citroën

configurer.citroen.fr/…C4Picasso/Nv-GrandC4Picasso-Monospace

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